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Mborantsouo accusée de falsification de diplôme et d’escroquerie à Paris!

Marie-Madeleine Mborantsouo, la présidente de la Cour constitutionnelle gabonaise, fait l’objet d’une nouvelle plainte en France. Déjà citée dans une affaire de blanchiment dans une procédure en cours d’investigation, la magistrate est cette fois-ci accusée, pêle-mêle, de falsification de diplôme, de détournement de fonds et d’escroquerie. Sa légitimité au sein de l’Association des Cours Constitutionnelles ayant en Partage l’Usage du Français (ACCPUF) est également mise en cause. ( selon africapostnews)Mborantsuo-Marie-Madeleine

Le 30 juin 2017, Maitre Eric Moutet a saisi le parquet national financier du tribunal de grande instance de Paris au nom de deux de ces clients, un pharmacien et une association gabonaise. La plainte consultée par africapostnews. com fait ressortir plusieurs griefs contre celle qui dirige depuis 26 ans la principale juridiction du Gabon. Selon les plaignants, Marie-Madeleine Mborantsouo, dont un volet de la plainte rappelle la liaison avec Omar Bongo et les liens de famille avec Ali Bongo, aurait falsifié le diplôme de Maitrise en Droit dont elle se prévaut. Ce diplôme qui lui aurait permis de débuter sa carrière dans le corps de la magistrature serait un faux. « Dans la biographie officielle de Marie-Madeleine Mborantsouo mise en ligne sur le site de la Cour Constitutionnelle, il y est indiqué que l’intéressée serait titulaire d’une Maitrise en Droit obtenue en 1979 à l’Université Omar Bongo. Qu’elle aurait ensuite intégré le corps de la Magistrature en qualité d’Auditeur à la Cour des comptes. Or, selon l’ordonnance 29/71 portant création et organisation du centre universitaire des sciences juridiques, économiques et sociales, à cette époque, l’université ne formait que des étudiants en droit que jusqu’à la Licence. Le Cursus supérieur se faisait en France. », peut-on lire dans la plainte déposée au parquet national financier (PNF). S’appuyant sur l’accusation de falsification de diplôme, les plaignants exposent au procureur de la République près le PNF que la qualité de magistrat de Marie-Madeleine Mborantsouo doit être considérée comme usurpée. En conséquence, l’utilisation de l’argent public en cette qualité et dans ses fonctions de Présidente de la Cour constitutionnelle devrait être considérée comme un détournement des fonds publics. En outre, s’appuyant sur les dispositions des articles 341-1 et 441-1 du Code pénal français, les plaignants accusent la juge constitutionnelle gabonaise d’abus de confiance, de faux et usage de faux et d’escroquerie. Pour les plaignants, bien que l’affaire concerne directement une personnalité publique gabonaise, la justice française est compétente pour l’instruire étant donné qu’une partie de l’argent public présumé détourné aurait servi à financer l’ACCPUF dont le siège se trouve à Paris. Instead, the first thing you should do is memorize can you do my homework this list of commonly tested idioms. En appui à leur plainte, les plaignants ont joint pas moins de 7 pièces jointes à leur dossier. A ce stade, nul ne sait si le parquet national financier donnera une suite à cette plainte. Cependant,elle vient entacher un peu plus l’image de Marie-Madeleine Mborantsouo.

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