François ntoutoume Essonne préfet du département du como océan et de la commune ndzomoe sur instruction du gouverneur de la province de l’estuaire a procédé le 10 février dernier à la proclamation des résultats  de l’élection du maire du 5eme arrondissement de la commune de Libreville et de ses adjoints. Comme il fallait s’y attendre, Chadi Moukarim, candidat du parti démocratique gabonais a raflé la mise  avec près de 78% de suffrage exprimé pour un total de 21 conseillers sur 27.

La trajectoire ne doit rien au hasard. Chadi Moukarim n’était qu’un jeune entrepreneur dans le BTP que déjà le PDG l’a introduit sur sa liste du 5eme au compte des élections municipales d’octobre dernier. C’est ainsi que le dimanche 10 février, il est  devenu  le nouveau maire de cet arrondissement dans lequel il est né et y  a passé des moments d’allégresse comme des temps de difficultés pour devenir l’homme d’aujourd’hui. Visiblement les responsabilités lui conviennent. L’homme est talentueux, ambitieux diront certains avec une forte sensibilité pour l’humain. C’est  à ce titre d’ailleurs qu’il  inscrit ses priorités. « Nous allons nous mettre au travail immédiatement, faire de notre mieux pour améliorer les conditions de vie de nos populations. Je vous inviterai de juger le maçon au pied du mur. Et comme urgence, ce sont les mêmes  que partout.  Régler les problèmes de routes, d’éclairage, d’insécurité, d’inondation…la tache est lourde, il y’a du social, beaucoup de chose à faire… »

Sa  volonté de régler les difficultés dans le quotidien des habitants du 5eme l’a ainsi fait apparaître comme incontournable dans cet arrondissement. Ses détracteurs le lui reprocheront sans doute, mais il leur objectera que cet éclairage n’a d’autres raisons que le travail, la proximité et l’implication. Cette politique engagée est une nécessité et cadre avec celle prônée par le chef de l’état, donnons lui donc les moyens de la pérenniser…

Nathan Moore