Nommé le 4 mai dernier, au poste de ministre de l’économie, de la prospective et de la programmation du développement, Jean Marie Ogandaga à l’un des plus grands défis à relever. Relancer l’économie gabonaise, priorité du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.

Son choix n’est pas fortuite. En décembre 2014, le président de la république réaffirmait sa détermination à apporter une solution aux principales revendications des agents publics, notamment l’augmentation des salaires.

Face à une pression sociale de plus en plus forte, Ali Bongo Ondimba organise à partir de janvier 2015 à Angondje des assises sociales avec l’homme de la situation, Jean Marie Ogandaga, ministre de la fonction publique à l’époque avec la participation des représentants de syndicats et de la société civile. Objectif, mettre en musique cette réforme.

Paradoxe singulier, l’argument aussi solide soit il, laissait nos compatriotes tout au plus sceptiques.

Qu’à cela ne tienne, le projet a pris corps par la détermination de l’actuel ministre de l’économie. Le 25 juillet, les 87300 fonctionnaires et contractuels perçoivent leurs salaires sur base du nouveau système de rémunération. Ce dernier applique une nouvelle grille indiciaire de référence.

Et le 3 mai, Emmanuel Issoze Ngondet est appelé à former un nouveau gouvernement. Jean Marie Ogandaga est alors nomme au poste de ministre de l’économie. Ce poste reste très déterminant pour la relance de l’économie du pays. De même qu’il représente toute l’importance que le chef de l’État attache à la matérialisation de ce programme.

Lors de sa prestation de serment, Jean Marie Ogandaga semblait pleinement conscient des défis à relever. Des gabonais qui croient au chef de l’État comme les bailleurs de fond y croient au Gabon.

Dans son regard le sentiment d’une aventure qui prend forme. Laissons donc le temps au temps, les bonnes choses se font avec raisons. Et Jean Marie Ogandaga en a des raisons…

N.M