La Cour constitutionnelle ouvre la voie aux recours visant à contester les résultats du premier tour des législatives du 27 septembre. Une phase décisive pour la transparence et la légitimité du scrutin s’est ouverte ce lundi 29 septembre et se poursuivra jusqu’au mercredi 8 octobre 2025 inclus.
Annoncés par le ministre de l’intérieur, Hermann Immongault, les résultats du premier tour ont déjà suscité diverses réactions. Certains candidats, évoquant des « irrégularités » ou des « manœuvres frauduleuses », affûtent leurs arguments pour convaincre les sages de la Cour. Cette dernière, en tant que garante du bon déroulement du processus électoral, se tient prête à examiner chaque recours, à en juger la recevabilité et le fondement juridique.
Dans ce cadre, les requêtes doivent être dûment enregistrées au greffe de l’institution. Une démarche qui conditionne la validation ou non des sièges disputés à l’Assemblée nationale. En vertu de son pouvoir, la Cour peut confirmer les résultats, les ajuster, voire les annuler partiellement ou totalement, si les preuves présentées l’exigent.
Alors que les regards se tournent vers la juridiction suprême, le climat politique reste suspendu aux prochaines décisions. L’issue de cette étape est essentielle avant tout éventuel second tour, et déterminera la nouvelle configuration du paysage parlementaire.
Dans cette ultime ligne droite du premier tour, la Cour constitutionnelle ne tranchera pas seulement des chiffres, mais la crédibilité même d’un scrutin scruté à la loupe. Pour les candidats déboutés comme pour ceux en passe d’être confirmés, la vérité électorale s’écrira désormais dans le marbre du droit.
Jean 1er