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«Les politiques ont fait leur part, battons-nous maintenant pour une entrée massive des femmes à l’Assemblée nationale » dixit Mille et Une !

Le mouvement féministe L’appel des Mille et Une a décrypté la place des femmes dans les élections locales et législatives jumelées d’octobre prochain. Selon cette analyse, il ressort une «avancée significative» en termes de positionnement de la femme dans la sphère politique, mais par contre  l’association regrette la faible représentativité des femmes dans la course au palais Léon Mba.

«Dans l’Estuaire, la commune d’Owendo (33% de femmes titulaires) et le département du Komo Océan (33% également) occupent le peloton de tête. Dans l’Ogooué-Maritime, ce sont les départements de Ndougou (33%) et de Bendjé (31%) qui respectent le quota de 30% minimum de représentativité des femmes», a affirmé le mouvement féministe.

C’est dire que sur les 250 candidats investis dans l’Estuaire, 48 femmes sont titulaires. Suivit de l’Ogooué-Maritime, avec 14 femmes titulaires sur les 75 candidats investis. Soit une représentativité de 19% de femmes dans chacune de ces deux provinces.

Et au niveau national avec 947 candidats investis, 135 femmes sont titulaires et 307 suppléantes. «Les provinces de l’Estuaire et de l’Ogooué-Maritime enregistrent chacune le plus fort taux de représentativité», a affirmé L’appel des Mille et Une, dans un communiqué publié le 17 septembre.

Pour le reste des provinces, l’on note par exemple 13% de femmes (titulaires) sur les 85 candidats dans le Haut-Ogooué ; 14% de femmes sur les 113 candidats de la Nyanga ; ou encore, 65 candidats et sept femmes (11%) dans le Moyen-Ogooué. «La province de l’Ogooué-Lolo occupe le bas du tableau avec 4% de candidatures titulaires (54 candidats ont été investis dans la province, ndlr) et 20% de femmes suppléantes», a déploré L’appel des Mille et Une.

D’où cet appel ultime lancé aux femmes par le mouvement féministe aux femmes. «Les politiques ont fait leur part, battons-nous maintenant pour une entrée massive des femmes à l’Assemblée nationale».

La rédaction

 

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