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Mesures d’austérités du gouvernement : ça passe ou ça casse !

Le conseil des ministres du 21 juin dernier annoncé une série de mesure d’austérité afin de faire face à la crise économique. Parmi les mesures chocs qui vont rentré en application immédiatement  on note la réduction de la taille du gouvernement, audit de la masse salariale, gel des recrutements pour une période de trois ans à la fonction publique et autres…

Composé de 41 ministres, un réaménagement du gouvernement Issozet Ngondet est à prévoir dans les prochains jours avec probablement l’annulation de certains portefeuilles, la fusion d’autres. Le départ des ministres délégués, des ministres en pertes de cote ou ceux confrontés à plusieurs mouvements dans leurs administrations.

Le gouvernement a également annoncé la réduction des effectifs des cabinets du président de la république, du premier ministre, des ministres  et du secrétaire général du gouvernement et des effectifs  des cabinets des autres institutions et des autorités administratives indépendante.

S’agissant de l’audit de la masse salariale, le gouvernement devrait au préalable s’appuyer sur les audits  de 1999, 2009, 2017 lesquels devraient  déjà permettre  de détecter  si le problème de la masse salariale se situe au niveau des effectifs ou de son montant  estimé à 720 milliards.

Sur le gel des recrutements, le gouvernement avait déjà pris la même mesure pour une période de 1 an. Celle-ci devait s’achever cette fin du moi de juin. Cependant l’état étant le plus gros employeur, la mise en œuvre de telle mesure risquerait d’accroitre le taux de chômage qui est de 30%. Notamment 35% des jeunes entre 15 et 24 ans y sont frappés. Que dire donc du secteur privé en clin de chute vertigineuse procédant ainsi aux licenciements et à la fermeture pure  et simple.

Avec cette nouvelle décision l’indice du chômage prendra d’autres proportions déjà avec un niveau de précarité élevé.

Or d’autres mesures annoncées nécessitent  une capacité de respiration hors norme, la suppression d’achat de véhicules de fonction, la diminution des frais de mission  perçu parfois illégalement, la suppression des primes des transports et de logements des directeurs généraux, des responsables et personnels qui sont détenteurs  d’un véhicule de fonction et logés par l’état.

Le gouvernement devra  s’attaquer également sur la question des rémunérations multiples. Le cas des agents publics en détachement qui perçoivent en violation de la loi, des primes en guise de salaires et supérieur à la rémunération initiale de fonctionnaire. A l’exemple des parlementaires, de certains membres du gouvernement et de certaines personnalités influentes s du système.

Ainsi comme dans l’application de ces autres mesures. Il s’agit Notamment du départ de manière automatique des agents en ayant atteint l’âge de la retraite ainsi que les départs volontaires à la retraite, les diminutions de 15 % de traitement de l’ensemble des Institutionnels et autres autorités administratives , de 10 % sur les rémunérations des Cabinets , de 5 % sur les autres fonctions administratives, de la mise à la retraite immédiate des agents absents pour cause de maladie de longue durée , de l’examen des situations administratives, avancement et reclassement après 2015, le gel des recrutements en qualité de contractuel hors statut des agents déjà à la retraite. Des mesures qui s’annoncent audacieuses et complexes pour ceux qui en profitaient. Ça passe ou ça casse…

Edouard dure

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