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Mesures gouvernementales: la CNR monte au créneau et appel le peuple à soutenir les mouvements de revendications!

Les réactions contre les nouvelles mesures gouvernementales en vue de la réduction du train de vie de l’État n’en finissent pas. Le mardi dernier, le tour est venu à la coalition pour la nouvelle république ( CNR) de montée au créneau et d’appeler le peuple à soutenir les mouvements de revendications.

Les récriminations restent les mêmes. Le porte parole et vice président de la CNR, Vincent Moulougui Boukosso accuse le pouvoir en place d’être responsable de la situation des finances actuelles du pays de part leur mal gouvernance. Il estime que l’État veut faire croire à ses interlocuteurs extérieurs que le déficit budgétaire cumulé de 2009 jusqu’en 2017 serait dû aux dépenses de personnel et de ce fait imposer au peuple gabonais des mesures sociales anti populaire qui étrangle le gabonais déjà victime d’une misère généralisé.

A cela , Vincent Moulougui Boukosso ajoute également que ce dérapage dans les finances publiques débute en 2009 par l’augmentation au quintuple du prix du baril de pétrole et manifesté, selon lui par des dépenses non mesurées telles que la double organisation de la coupe d’Afrique des nations de football, la tenue du New-York forum Africa, l’organisation des courses de bateaux, de carnaval…

Mais le coup de sang du porte parole de la CNR est le passage des effectifs de la fonction publique de 63895 agents en 2010 à près de 90000 agents six ans plus tard occasionnant ainsi une véritable explosion de la masse salariale.

Au delà de cette hausse de la masse salariale, Vincent Moulougui Boukosso accuse aussi la création des agences, les détournements de fonds publics constaté par l’absence de réalisation sur le terrain avec comme palliatif pour sortir le pays de la crise l’endettement du gouvernement.

C’est sur ce constat amer que le porte parole de la CNR rejette selon lui, la banqueroute du Gabon sur le pouvoir en place avant d’inviter les gabonais à prendre leur destiné en main…

Édouard dure

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