Ce n’est pas une » maladie mystérieuse » . Ses stygmates sont bien réelles, son mal vivre est quotidien. Aucours d’une pièce de théâtre jouée le week-end dernier, l’association pour le soutien et l’aide aux femmes atteintes du cancer ( Asafac ) pose le diagnostic.
Le cancer est une maladie capricieuse, qui redémarre quand on la croyait vaincu. Et susceptible d’en guérir si le mal est détecté assez tôt. Comment l’expliquer lorsqu’une dame défèque et urine dans son lit, pleure , maigrit et se désespère ?
Pire encore lorsque cette dernière se sent marginalisée par le personnel soignant, en plus d’être chosifiée, délaissée par les siens qui eux sont fatigués par le rythme qu’impose le suivi d’une patiente qui dépend des autres pour tous ses besoins.
A cette interrogation , la présidente de l’Asafac ne mâche pas ses mots, » le cancer n’est pas une fatalité comme vous le constaterez au niveau des messages sur les tee shirt, et avoir le cancer ne signifie pas etre diminué… » a-t-elle dit.
Occasion donc pour Jeanne d’Arc KONG-NDES de présenter son mouvement associatif et précisé l’importance de leur engagement dans la sensibilisation, l’échange, l’aide, l’accompagnement des femmes contre le cancer.
C’est dire que cette pièce de theatre jouée fera date. D’abord son scénario, loin d’être banal . Les réalités des consultations et les récriminations aux foyers, dans la famille comme au boulot.
La femme souffrant de cancer vit des moments difficiles. Une forme de grande solitude.
Une tendance que l’Asafac entend renverser grâce à son dynamisme et à ces actions à l’exemple de cette pièce de théâtre qui cadre avec la ligne directive des actions menées par l’association qu’ont retrouve dans son slogan » savoir briser les tabous liés aux cancers »
Créé en 2017, l’Asafac se bat pour soutenir et aider les femmes atteintes du Cancer avec la ferme volonté de démystifier la maladie. Une détermination inébranlable sans aucun doute.
Cette conviction, cette urgence interpelle les consciences et appelle a plus de bienveillance, à plus de compassion pour ces femmes qui luttent au quotidien contre le cancer. Un appel qui bien sûre trouvera une oreille attentive.
Clemy
