1000 structures scolaires appelées à la réglementation au risque d’être fermées en septembre prochain !

C’est le message ferme que vient de passer le ministre de l’Education nationale Patrick Mouguiama Daouda aux responsables d’établissements scolaires privés.

” Sur 1000 établissements scolaires, moins de 100 sont en situation régulière ”, a-t-il relaté.

Certains sont  reprochés de ne pas avoir d’autorisation de fonder, d’autres de ne pas possèder d’agrément du ministre du Commerce du fait de leur statut d’entreprise.

Mais le ministre souhaite bien accompagner ces établissements pour qu’ils remplissent les critères exigés.

Ces manquements relevés sont les fruits du travail de l ’inspection générale des services. L’objectif était de mettre à nu le réseau de ces établissements scolaires qui fonctionnent en marge de la loi au Gabon. ” Ce travail d’enquête a commencé avant que je n’arrive d’ailleurs. Et nous avons déjà les résultats. Et nous allons entreprendre à la rentrée un gros travail de régularisation et éventuellement de fermeture pour les établissements qui ne pourront pas répondre aux normes telles qu’elles sont écrites ”, a prévenu le patron de l’éducation nationale sur les antennes d’une chaîne de la place

La crise de la covid-19 qui a suscité l’enquête dans le cadre des structures scolaires éligibles ou non a bénéficié du soutien de l’état comme tant d’autres entreprises a levé le voile sur ce scandale scolaire. Pire, les plus réfractaires à la loi sont les établissements scolaires laïcs reconnus d’utilité publique et laïcs simples. ” Sur plus du millier qui existe, la covid-19 a pu le révéler aux yeux de la population, qu’il n’y a guère plus d’une centaine qui sont à jour, qui sont en situation régulière ”, a pesté Patrick Mouguiama Daouda.

Il sera donc remis à ces établissements, le cahier de charges qui est prévu dans la loi d’orientation, pour leur régularisation ou leur fermeture. Et le souhait du ministre Patrick Mouguiama Daouda est que la plupart de ces établissements illégaux se mettent à jour pour éviter que des milliers d’enfants gabonais se retrouvent sans école à la rentrée prochaine. ” Le but pour nous n’est pas de fermer pour fermer. Car il y a un déficit dans les établissements publics. Il faut qu’on soit clair ”, a-t-il conclu.

Clemy

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