Fin d’affaires pour Joseph KAH PUH, la police judiciaire de Franceville vient de mettre la main sur lui pour trafique d’ivoire dans la ville de Moanda.
C’est suite à une information donnée par une source anonyme sur une éventuelle transaction d’ivoire qu’une équipe composée des agents de la police judiciaire de Franceville et d’un agent de la direction provinciale des Eaux et Forêts, appuyée par l’ONG Conservation Justice, s’est rapidement constituée pour se rendre dans la ville de Moanda (sud-est du GABON).
Sur les lieux, le mode opératoire est scrupuleusement respecté. L’équipe constituée au préalable a donc déployé un dispositif dans la zone et sécurisé le périmètre. Trois heures plus tard, un individu, vêtu d’un blouson et d’un pantalon jeans noirs, affichant un comportement suspect est descendu d’un véhicule.
Sur lui, un sac de riz présentant une forme douteuse. Aussitôt, il s’est dirigé à l’endroit indiqué par l’informateur. Immédiatement, les agents ont lancé l’offensive et saisi le suspect.
Après la fouille, les agents ont retrouvé à l’intérieur du sac de Joseph KAH PUH, la cinquantaine révolue sujet camerounais, six (6) pointes d’ivoire brut destinées à la vente. Pris en flagrant délit de détention et tentative de vente d’ivoire, il a été conduit à Franceville dans les locaux de la police judiciaire puis gardé à vue pour des raisons d’enquête afin de mettre la main sur ses complices.
Le commerce illégal de l’ivoire entraînerait un déclin calamiteux des populations d’éléphants. Les trafiquants, comme celui arrêté à Moanda, sont en complicités avec des équipes de braconniers qui font l’abattage et la coupe des défenses d’éléphants. Un acte condamnable par la loi et dont les peines peuvent aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement ferme selon le nouveau code de procédure pénal. Et sieur Joseph KAH PUH pourrait l’apprendre à ses dépend.
Clemy
