Entre le ministère de l’économie et des finances et l’entreprise Conduril, aucune fumée à l’horizon. Depuis la fin du mois de décembre, jean Marie Ogandaga a demandé à la direction générale de la comptabilité et du trésor publique de procédé au paiement de la partie gabonaise à ladite entreprise. Et la procédure suit son cours.
Trouver le juste accord, un partenariat équilibré entre l’état et les entreprises, régler les dettes avérées. Depuis sa prise de fonction au ministère de l’économie et des finances, Jean Marie Ogandaga s’inscrit dans cette logique. Ne plus accumuler les arriérés mais également se libérer de la dette intérieure.
Qu’il s’agisse des sociétés exerçant dans les infrastructures routières, ou dans l’assainissement des voiries urbaine ou encore l’aménagement des bassins versants, à l’image de l’entreprise Conduril, chargée des travaux de constructions du nouveau pont de la mairie de Nzeng Ayong et de la nouvelle voie en pavée logeant le canal depuis l’échangeur de Nzeng Ayong jusqu’à la nouvelle cité.
Erreur ou article à charge, la semaine dernière certains médias ont cité le ministre de l’économie et des finances comme étant celui qui bloquait le paiement de la partie gabonaise à l’entreprise Conduril, soit 732 millions de nos francs. Lequel est à l’origine de l’arrêt des travaux constaté. Or il n’en est rien de tout cela. Et ces médias ont pour la plus part reconnu leur tort.
La note du ministre de l’économie et des finances daté du 24 décembre 2019 est claire. Le membre du gouvernement demande dans cette note au directeur général de la comptabilité et du trésor public de procéder dans les plus brefs délais au virement de la somme de 754.267.572 FCFA, imputée sur l’ordonnance de paiement numéro : 18017396, établi en 2018 au profit dudit projet, sur le compte dédié de la trésorerie spéciale des financements extérieurs et des contreparties. Une note qui en dit long sur la volonté du ministre de l’économie et des finances de mettre en musique la politique des actes prônés par le chef de l’état et dont le souci premier est l ‘amélioration des conditions de vie des populations.
Pour rappel, les travaux d’aménagement du bassin versant de Nzeng Ayong ont été lancé il y’a quelques années sur un linéaire de 2,2 km. Conduit par l’entreprise Conduril, ces travaux sont cofinancés par l’état gabonais et l’union européenne à hauteur de 4 et 7 milliards. Près d’un milliard ont déjà été décaissé en faveur de cette entreprise. A 90% de sa réalisation, ladite société et l’Union Européenne attendent le paiement de la partie gabonaise nécessaire à la livraison du chantier, soit, 732 millions de FCFA.
Clémy