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Bassin du Congo : Brice Paillat à la tête de la Commission internationale

Le Comité des ministres de la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos), a fait le bilan de ses activités sur la période 2017-2021, dans le cadre de sa 15e session ordinaire du 1e au 2 juin par visioconférence.

Entre examen des affaires générales, comptables et financières, et perspectives, les représentants des Etats membres en ont profité pour porter le Gabon à la tête de l’institution pour les cinq prochaines années.

En marge de la seizième session ordinaire du Comité de Direction de la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS) qui se déroulait du 26 au 28 mai dernier, et qui a notamment permis une nouvelle fois d’évoquer les difficultés de fonctionnement du Secrétariat  Général, le Comité des ministres présidé par le centrafricain Herbert Gotran Djono-Ahaba a passé en revue les principaux sujets liés à l’avenir de l’organe sous-régional.

En tête de ces sujets qui ont rythmé les échanges, la désignation du pays qui va occuper le poste de Secrétaire Général pour les cinq ans à venir. En effet, arrivé en fin de parcours à ce poste, la Camerounaise Enaw née Judith Efundem Agbor, a passé le flambeau à l’actuel ministre des transports gabonais, Brice Constant Paillat, qui devra ainsi pendant 5 ans, relever avec ses équipes, les défis de la gestion durable des ressources en eau du bassin du Congo.

Avec notamment la promotion de la navigation intérieure, la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) du bassin du Congo, ou encore l’intégration socio-économique régionale pour le développement harmonieux des pays membres et leurs populations, comme principaux challenges, le Gabon devra donc aider à « assurer la sécurité dans la navigation des eaux intérieures des pays membres » comme l’a rappelé Brice Constant Paillat.

Plaidant également pour que « les ressources du bassin du Congo, du fleuve Ogooué, soient vraiment optimisées », le ministre gabonais et nouveau secrétaire général du Cicos, n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler à ses pairs les enjeux liés à la formation en tête desquels le développement de l’institution et de son École régionale de formation aux métiers de navigation intérieure (ERFMNI). Toute chose qui pourrait contribuer à offrir à la Cicos une meilleure visibilité sur la scène internationale.

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