Toute une vie dédiée au monde de l’entreprise. Francis Jean Jacques EVOUNA a connu quasiment tous les niveaux possibles au sein du réseau consulaire en rapport avec l’entreprenariat. Contribution sociale, gestes majeurs, il ne cesse de s’impliquer. Et aujourd’hui quelle vision, quelles priorités et quelle méthode propose t-il pour une Chambre de Commerce et d’Industrie forte et efficiente. Suite des extraits de son discours…

« Sous ma présidence, notre pays le Gabon devrait intensifier sa politique de réduction ciblée des ratios de réserves obligatoires imposées aux banques afin de favoriser le financement des petites et moyennes entreprises, qui jouent un rôle clé dans la croissance économique du pays, déclare Francis Jean Jacques EVOUNA.

Le Gabon devrait exhorter les banques à mettre en place de nouveaux instruments financiers pour pouvoir prêter aux sociétés en difficulté, particulièrement aux petites structures privées, qui doivent représenter à terme un peu plus de la moitié de la croissance économique du pays et la plupart de ses emplois.

Le gouvernement indique vouloir également accélérer la transformation, il va falloir mettre en place une structure spéciale de financement des Petites et Moyennes Entreprises (PME): le CREDIT EQUIPEMENT DES ENTREPRISES (CEE).

Dès ma prise de fonction comme Président de la Chambre de Commerce. des canaux de
financement pour les Entreprises seront créer pour aider à réduire leurs coûts de financement via des conditions monétaires préférentielles et un accès plus facile aux marchés des capitaux.

En outre, concernant les prêts bancaires aux TPE, PME, EI et Grandes Entreprises, je vais
négocier avec les autres Chambres de Commerce au niveau international, les Fonds
d’Investissements etc. une ligne de crédit de 100 millions d’Euros pour servir de collatéral aux facilités de crédit à moyen terme de la banque centrale. Les autorisations accordées plus rapidement aux entreprises contribueront à encourager leur financement direct.

Dans le cadre du financement par emprunt, je vais également encourager les placements sur le marché des obligations à haut rendement et fournirais davantage d’outils destinés à aider les entreprises à lever des fonds et à atténuer les pressions sur leur trésorerie.

Mesdames et Messieurs les Chefs d’entreprise mes chers collègues, vous êtes nombreux à me demander de me présenter à l’élection au poste de Président de la Chambre de Commerce qui depuis plus de onze années est complétement déconstruite par une équipe dirigeante qui n’a pas œuvré pour la compétitivité des entreprises. Je réponds par un < Oui > sans détour et pour trois raisons essentiellement: (1) constituer de façon pertinente et efficiente une vraie aide à la décision au pouvoir exécutif en tant que bras séculier économique en apportant des solutions concrètes au mal-être des entreprises car I’entreprise c’est une source d’inspiration pour I’action publique ou privée; (2) reconstruire les bases du projet économique tel que le Chef de I’Etat I’a instruit au gouvernement dans le PSGE capable d’intégrer tous les problèmes cruciaux que sont l’emploi et la croissance par le prisme de l’entreprise et de l’économie; (3) expliciter les principaux mécanismes et raisonnements qui fondent les politiques économiques, c’est-à-dire les interventions de I’Etat pour corriger les déséquilibres susceptibles d’affecter l’économie à savoir : les crises, le chômage, I’inflation, la dette et des déséquilibres de la balance de paiements.

Je vous remercie. »