Le Centre National de l’Examen du Permis de Conduire (CNEPC) connaît des turbulences majeures. La récente nomination de Valérie Shoshana ONDO comme directrice intérimaire suscite des tensions. Ancienne Directriceintégrité 2, elle avait vu son poste supprimé en 2019. Pourtant, au lieu de revenir à une fonction d’agent, elle a revendiqué un titre contesté.
Des documents ambigus auraient été présentés pour justifier cette promotion. Alors qu’une enquête sur son statut était en cours, le ministre des Transports lui a confié l’intérim, de directrice du centre déclenchant des controverses.
Selon certains agents du centre, un intérimaire doit garantir l’ordre. Mais avec le retour de pratiques obscures, la crédibilité du permis de conduire gabonais est en jeu. Ce climat alambique met en péril le bon fonctionnement du CNEPC et, plus grave encore, la sécurité routière. Un permis de conduire acquis dans l’ombre risque d’entraîner des conséquences fatales sur nos routes.
Il est urgent que les autorités de la transition, sous la direction du général Brice Clotaire Oligui Nguema, agissent. La transparence et l’intégrité au sein du CNEPC doivent être restaurées. Les ressources générées doivent profiter au Trésor public, sans détournement ni favoritisme.
Chaque futur conducteur mérite de passer un permis en toute légitimité. Il en va de la sécurité de tous. Un biais dans ce processus pourrait se traduire par des accidents graves, voire mortels. Il est essentiel de rappeler aux citoyens l’importance d’un permis de conduire obtenu de manière honnête et conforme aux normes.
Ensemble, préservons la sécurité routière et la crédibilité de notre système. Le permis de conduire, c’est bien plus qu’un papier. C’est la garantie d’une conduite responsable sur les routes gabonaises. La route est à nous, à condition d’y conduire avec intégrité.
Edouard Dure
