CNNII : place au service minimum !

Le personnel de la Compagnie Nationale de Navigation Intérieure et internationale ( CNNII ) sous le management du ministre de tutelle Brice paillat,  a décidé de reprendre le travail. Cette décision qui vient sauver les meubles intervient au terme d’un protocole d’accord signé entre le syndicat et la direction générale qui débute par un service minimum.

Le ministre des transports, Brice Constant PAILLAT a lancé un appel en direction des grévistes question de sauver l’entreprise au bord du gouffre, ce,  après un mois de grève des agents réclamant le paiement de 8 mois d’arriérés de salaire.

Un appel qui semble avoir trouvé une oreille attentive avec l’instauration du service minimum.

«Le code du travail nous exige un service minimum. Voilà pourquoi nous avons réouvert, pour assurer ce service minimum. Dans le procès verbal, la direction générale a pris des engagements qu’elle est censée de tenir avant  le 06 juin. Toutefois, le non respect des engagements pourrait amener les agents à prendre leur responsabilité et à bloquer de nouveau la machine.», a déclaré Pascal MAKITA, délégué du personnel.

Au travers dudit protocole la direction générale entend apporter des solutions selon ses possibilités, malgré la situation difficile de l’entreprise. «La direction générale avec la tutelle, tient à rassurer au personnel que des solutions pérennes et efficaces seront trouvées pour régler cette situation d’arriérés de salaire. Le changement ne se fait pas comme par un coup de bâton magique. Il faut de la patience, il faut du travail, il faut de la rigueur, de la discipline. Il faut mettre en place des nouvelles procédures, de production, de nouveau process de fonctionnement.», a indiqué Boris MBA OKE, responsable de la communication à la CNNII.

Et d’ajouter «La CNNII, c’est un acteur important du secteur économique non seulement à Libreville mais aussi dans l’Ogooué maritime et notamment à Port Gentil. Une cessation de service ne pouvait qu’avoir de nombreuses répercutions sur le coût de la  vie. Sans vouloir vous rappeler, nous sommes spécialisés dans le domaine du transport, il s’agit du fret entre Libreville et Port Gentil. Dans ce secteur, nous sommes leader. Interrompre le trafic c’est mettre la population de l’Ogooué maritime en difficulté.»

Avec un seul navire opérationnel notamment le Kassanga qui revient cher à la direction générale, en attendant la remise sur les eaux du Settecama au garage, autant dire qu’une réelle synergie entre les différentes parties est nécessaire pour un meilleur rendement de l’entreprise.

Le ministre du transport prêche donc pour un syndicalisme responsable et une prise de conscience collective des droits et devoirs de chacun.

Clemy

 

 

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