Covid-19 / IGM, mission de terrain : interdiction de la friperie, respect des gestes barrières en ligne de mire !

Comme un calme étonnant, ce 9 février 2021. A peine quelques passages nuageux pour le lancement de cette campagne de sensibilisation de l’inspecteur général municipal, Max Florent Ndong auprès des commerçants exerçant dans le périmètre urbain de la capitale gabonaise, sur instruction du maire de Libreville, Eugène Mba. Le sujet porte essentiellement sur l’interdiction de la vente de la friperie jusqu’à nouvel ordre, et aussi de l’installation anarchiques des trottoirs ainsi que du respect des gestes barrières édictées par le gouvernement.

Venons en donc à l’essentiel du périple de sensibilisation qui aura conduit Max Florent Ndong, tour à tour au carrefour Charbonnages et ses environs, à l’échangeur de Nzeng ayong, au rond point et au marché du même quartier puis au petit marché d’Awendje et ses environs suivis de celui de IAI également avec ses environs pour terminer au marché de Nkembo.

Il était question pour l’inspecteur général municipal d’expliquer les raisons pour lesquelles, le maire de Libreville, Eugene Mba, a decidé d’interdir la vente de la friperie plus connue localement sous l’appellation « Moutouki » jusqu’à nouvel ordre dans le périmètre urbain de la capitale gabonaise. Une décision certes mais à contre coeur et dans l’intérêt de tous. Avec comme objectif freiner la propagation du corona virus en nette recrudescence dans notre pays.

La dite interdiction concerne les marchés, les carrefours et autres lieux publics avec effet immédiat a précisé, l’IGM.

Les récalcitrants seront donc interpellés poursuivis et punis selon la loi en vigueur, a tenu à rappeler Max Florent Ndong.

Avec de la pédagogie, le patron de l’inspection générale municipale a également échangé avec les commerçants installés de façon anarchique sur les trottoirs. De ces discussions il a montré une solide volonté de l’édile de la commune de Libreville, de doter à ces commerçants un meilleur cadre de travail, plus sécurisé et plus attractif. Et justement dans ce sens une opération d’enrôlement et d’identification se fera incessamment a-t-il annoncé. Laquelle donnera l’impulsion d’une nouvelle organisation de l’occupation du domaine communale, afin d’enrayer le phénomène de l’installation anarchiques. Une véritable bouffée d’oxygène pour les populations ainsi que pour les commerçants installés correctement.

Enfin, aucours de ce périple, le bras séculier du maire de Libreville n’a pas omis de ramener à l’ordre les commerçants dans le cadre de l’actualité de santé du moment. Le gouvernement a lancé un véritable signal d’alarme sur la recrudescence des cas de contamination à la Covid-19. Et le constat fait par Max Florent Ndong, montre que les opérateurs économiques manquent hélas de façon abusive de mettre en place le protocole sanitaire et de veiller à son application. Il serait temps de changer les habitudes, à t-il martelé.

Avoir de l’eau, du savon , du gel hydro-alcooliques, du papier , une poubelle devant chaque commerce. Porter correctement sa bavette et respecter la distanciation de 1m entre clients. En Somme appliquer les mesures barrières édictées par le gouvernement. Gagner de l’argent c’est bien mais rester en vie c’est encore mieux, a lancé l’IGM.

Plusieurs personnes imaginaient voir lors de cette sortie de l’ IGM, les affaires emportées, les étales détruites, les récalcitrants interpellés, hé bien non! Horizon bleu, une météo presque sereine.

On apprécierait que cette tranquillité perdure. Aux commerçants et acteurs économiques de préserver ce climat, en respectant de manière stricte les recommandations de l’autorité municipale et mettre en application ses décisions. Ils y gagneront en dignité et notoriété. Deux qualités sans lesquelles, il n’est aucun métier qui mérite le respect.

Éthan de Sillon

 

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