Au moment où la crise de la Covid-19 semble avoir donné lieu à une lassitude des gabonais autour des décisions gouvernementales centrées sur la préservation de la santé, le Mouvement de redressement national ( MORENA, opposition ) a procédé à l’évaluation de l’impact de la gestion de la pandémie dans le pays sur le plan économique et social. Le parti chapeauté par Thierry Ondo Assoumou, a également exposé sa perspective de solution.

Afin de démontrer les conséquences de cette pandémie sur notre économie, le MORENA a adopté la démarche méthodologique dite analytique. Comme son nom l’indique, elle consiste à analyser les données et supports disponibles sur la question. Ainsi, Thierry Ondo Assoumou s’est appuyé sur les données chiffrées émanant du Copil.

 » En date du 24 février 2021, la situation générale ( globale ) est la suivante : 516. 618 tests réalisés, ce qui équivaudrait à la quasi-totalité de la population de Libreville, et qui est de bon augure.
Les cas testés positifs sont de l’ordre de 14.234 et 1.308 cas actifs. Ce qui, est sans comparaison avec le nombre testé.
Par contre, les cas de guérison se chiffrent à 12.846 montrent que la ratio entre les positifs et les guéris ( 12.846 ) est bien un record qui atteste de l’efficacité des services de santé. Mieux, seuls 80 décès sont enregistrés jusque là « , a-t-il rappelé de prime abord.

Thierry Ondo Assoumou a ensuite souligné que les conséquences économiques du Covid-19 sur notre pays, comme sur les autres pays africains touchés par cette pandémie concernent la production, la consommation ou encore les finances publiques sans oublier les emplois.

Malgré cela,  » Nous faisons une politique économique quotidienne sans aucune projection à moyen ou long terme « , regrette t-il, avant d’ajouter que  » seule le non respect des mesures barrières et sanitaires doivent être une raison valable pour prendre des mesures draconiennes à l’encontre de certains agents économiques indélicats « .

Selon le leader du MORENA,  » En prenant donc des mesures économiques réalistes à la dimension de notre économie, nous allons redonner confiance aux opérateurs économiques qui n’attendent que l’assouplissement des mesures restrictives de leurs activités « .

Sur le plan social, est ce que les mesures d’accompagnement initiées depuis 2020 ont eu un réel impact sur notre population, s’interroge l’homme politique. En effet, il faut mettre en place des filets de sécurité visant à sauver des vies mais aussi protéger les moyens d’existence des populations.

 » Arrêtons donc d’élargir la fracture sociale en posant des actes impopulaires, pensons Gabon d’abord et Gabon toujours « . Que certains qui sont tapis dans l’ombre cessent alors de créer un fossé abyssal entre les gouvernants et les gouvernés « , pointe le numéro 1 du MORENA. Le 1er parti d’opposition à la pensée unique au Gabon, estime que les initiatives contenues dans l’agenda du Chef de l’État visent le bien être des populations et évitent des incongruités politiques à notre pays.

 » C’est pourquoi nous appelons le Chef de l’État de bien vouloir faire attention. Car en politique, il ne faut jamais foncer la tête baissée. Ce mandat qui tend lentement et sûrement vers sa fin ne doit pas être marqué du sceau du couvre-feu. Cette expression entamée depuis 2016 ne doit pas résumer le contrat par lequel le Chef de l’État se définit comme détenteur du pouvoir suprême par les gabonais. Il serait donc judicieux de bien scinder entre les sécurocrates, les opportunistes, les extrémistes et les patriotes « , ajoute Thierry Ondo Assoumou.

Au terme de ce point de presse, le MORENA a indiqué rester disponible pour entreprendre toute réflexion et action utile à la restauration de la confiance entre les gouvernants et les gouvernés. Il a réitéré son attachement au Plan d’Action et de Transformation ( PAT ) tel qu’initié par le Chef de l’ État.

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