Deux ans déjà que notre pays est plongé dans une crise sanitaire mondiale qui a vu l’instauration de plusieurs mesures gouvernementales dans le but de préserver la santé des populations.

Parmi ces mesures, celle visant à réduire le nombre de passager dans les transports en commun a fait l’objet de beaucoup de polémiques et de controverses.

Cette mesure a eu pour conséquence immédiate l’augmentation des coûts du transport dans le grand Libreville ainsi qu’à l’intérieur du pays.  Mais aujourd’hui, fort est de constater que malgré que nous soyons toujours sous la menace covid, les transporteurs ( taximens, clandomens) notamment du PK12 se permettent de nouveau de surcharger leurs véhicules, sans pour autant réduire les tarifs, et cela au vu et su de tous Bravant ainsi les conditions établies par les plus hautes autorités.

En interrogeant un transporteur sur cette question de surcharge, sa première réaction a été de dire que: 《Le gouvernement, en prenant la décision de restreindre le nombre de passager, n’a pas mis des véhicules de transport à la disposition des populations pour appliquer cette mesure. Étant le propriétaire de sa voiture, il est libre de transporter autant de passagers qu’il veut et fixer le tarif qu’il souhaite》. Et d’ajouter :《Si les institutions publiques et gouvernementales avaient respecté leurs décisions et les avaient appliqué avec fermeté, notamment concernant les contrôles routiers qui ont repris de plus belle et les taxes qui ne font que se multiplier, il n’y aurait jamais eu d’augmentation du prix du transport 》.

Nous devons aussi prendre en compte les passagers qui ont leur part de responsabilité en acceptant de participer à ce désordre sans soumettre la moindre objection. Ils assistent silencieux et se font abuser  volontairement et consciemment.

Le Ministre des transports a, lors de son passage à l’émission Face à Vous sur Gabon24, annoncé des assises avec les acteurs du secteur du transport terrestre:《Nous avons prévu sur ce secteur des assises des transports terrestres. Assises au cours desquelles nous nous assaillirons avec tous les partenaires sociaux. Nous avons déjà  toutes les fiches thématiques qui ont été élaborées en concertation avec les partenaires sociaux pour pointer chaque item: la qualification, l’évaluation de toutes les concessions des services publics, la problématique de la parafiscalité parce que aujourd’hui, beaucoup d’opérateurs estiment qu’il y’a trop de charges qui leur sont imposées. Ce qui naturellement impacte sur le coût final des transports. Tout cela sera regardé autour des assises》.

Des assises qui, nous l’espérons tous, pourrons avoir des résultats probants qui viendront soulager les populations gabonaises.

N.e.s.y Ella.