Les revendications sont bien mais la santé est mieux. Vue l’urgence à laquelle le monde fait face suite à l’épidémie du coronavirus qui sévit partout ailleurs, le ministre de la santé a fait état aux personnels de santé du respect du plan de prévention et de riposte face à l’épidémie du coronavirus ( covid-19) et qu’il reste ouvert à toutes négociations.
Le chef de l’État au-cours du réunion stratégique à laquelle prenait part les ministres des département ministériel concerné par l’épidémie notamment le ministre de la santé, évoquait la nécessité des opérations à mener à court, moyen et long terme afin de garantir la santé des populations.
Dans ce sens, le président de la république avait instruit le chef du gouvernement de renforcer le dispositif de prévention et de sécurité sanitaire au niveau des aéroports, des frontières terrestres et maritimes. Une volonté manifeste du gouvernement à sécuriser le terroir national.
Or le mouvement de grève initié par les syndicats Synaps et Synapha s’inscrit en faux dans l’intérêt de l’urgence déclaré dû à l’épidémie du coronavirus. Une copie qui est à revoir dans ce contexte de crise épidémique qui a déjà atteint certains pays du continent.
Pourtant le ministre de la santé au four et au moulin ne cesse de multiplier les communications sur l’épidémie de même qu’il a mis en exécution le plan d’action avec du matériel technique adéquate susceptible de détecter une personne suspecter d’être atteinte de la maladie qui elle sera immédiatement prise en charge dans des structures aménagées par le ministère de la santé pour la circonstance avec en prime une batterie d’examen pour confirmer ou infirmer la présence de la maladie chez le suspect.
Les partenaires sociaux que sont les syndicalistes ici devraient plutôt faire preuve de responsabilité, du sens de patriotisme vue l’urgence de l’épidémie du coronavirus en évitant de barricader les portails des centre hospitaliers universitaires qui sont des centres de références pour la prise en charge des patients. D’autant plus que les portes de Max Limoukou sont toujours ouvertes pour toutes négociations notamment celle qui concerne le paiement de la prime d’incitation à la performance du 2 ème trimestre 2015.
Comme quoi l’État paye toujours ses dettes. Et les agents du ministère des travaux publics ne peuvent pas dire le contraire.
Édouard Dure
