Éducation Nationale: le procureur de la République met en garde contre les violences scolaires

Le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Libreville, André Patrick Roponatde, s’est prononcé ce mardi 15 novembre devant la presse contre les violences scolaires et inter-établissements. Pour en finir avec, il promet des répressions car force reste à la loi.

Lors de sa communication, le procureur était in peu plus clair, il met notamment en garde les auteurs qui ne sont pas sans ignorés les incidents corporels et matériel qu’un tel phénomène peut engendrer à ma société.

Les échauffourées de la semaine dernière ayant opposé les élèves du lycée technique national Omar Bongo et du lycée Paul Indjendjet Gondjout qui, hormis leur affrontement, ont troublé l’ordre public ont été pointé du doigt parle Procureur.

Le maître des poursuites à, ar la même occasion, dénoncé la diffusion sur les réseaux sociaux des vidéos de menaces devenues virales et dans lesquelles des élèves promettent des violences plus accrues à d’autres, répandant ainsi la terreur dans les milieux scolaires et au-delà .

Aussi, il semblait nécessaire au procureur de rappeler aux uns et autres le code de procédure en des termes on peu plus clairs « si la justice a un rôle à jouer avant toute sanction pénale prononcée par les juridictions de jugement, le parquet n’intervient que lorsqu’une infraction à la loi pénale est commise », a-t-il martelé.

Et le Procureur que de préciser que ladite infraction donne en principe lieu à une enquête préliminaire menée par les officiers de police judiciaire qui, conformément à l’article 19 du Code de procédure pénale, doivent rechercher les auteurs de ces fautes là, en rassembler les preuves et les présenter devant les juridictions compétentes.

Ceci pour dire que le parquet n’a pas compétence de mission administrative, qui est plutôt dédiée à la police et fait office de prévention. Aussi, pour André Patrick Roponat, les violences scolaires sont d’abord la conséquence de l’abandon parental en terme d’éducation. Il interpelle sur cette base, les parents afin que cessent les attitudes de démission dans l’éducation de leurs enfants.

Tout en précisant que « Cette démission peut engager la responsabilité civile des parents, au travers d’actions en justice des victimes », a-t-il prévenu.

Du reste , il a renchéri son discours de relation publique du jour, en indiquant que « notre pays ne saurait être l’otage d’une quelconque terreur juvénile dont il n’est forcément établi que les auteurs soient réellement des élèves des établissements en question », a estimé le patron du parquet.

Et le Procureur que de conclure « face aux auteurs de violences et autres propagations de fausses nouvelles susceptibles de troubler l’ordre public, la justice ne faiblira pas et prendra ses responsabilités en restant intraitable dans la répression. Les sanctions prévues par les articles 230 et 93 du Code pénal, à savoir 5 ans d’emprisonnement au plus, dans un cas comme dans l’autre, puis un million ou trois millions d’amende, seront appliquées avec la rigueur qui sied », a prévenu le procureur de la République.

Clemy

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