Hommage au commandant Aymar Mboumba Mbina tombé sous les balles des pirates.

Conformément à la volonté du président de la République, de rendre un hommage national au Commandant du bateau de la Satram, Aymar Mboumba Mbina, tombé au large de Libreville dans la nuit du 21 au 22 décembre dernier, sous les balles de pirates, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, M. Lambert-Noël Matha a conduit le vendredi 3 janvier 2020, au nom du Premier ministre Julien Nkoghe Bekale, la délégation du gouvernement pour le dépôt de la gerbe de fleurs à la maison mortuaire sise à la base Satram d’Owendo.

C’est là une funeste image à laquelle s’est confrontée le Gabon. Cette perte du commandant Aymar Mboumba Mbina était un choc pour les populations qui n’avaient jamais subit une perte dans de telle circonstance.

Sur place des visages attristés devant un cercueil drapé des couleurs nationales, le vert, jaune et bleue.

Le ministre en charge des transports Léon Bounda Balonzi très ému face à ce drame était de la délégation qui a pris part à cet hommage organisé à la maison mortuaire sise à la base Satram d’Owendo.

Le ministre de l’intérieur a pour la circonstance prononcé un éloge funèbre avant de procéder au nom du président de la République, chef de l’État, Grand Maître des Ordres nationaux, S.E. Ali Bongo Ondimba, à la décoration à titre posthume du disparu, au rang d’Officier dans l’Ordre national du mérite gabonais.

Âgé de 38 ans au moment du drame, le commandant Aymard Romarick Mboumba Mbina, natif de Port-Gentil et diplômé du Regional Maritime University d’Accra au Ghana, est décédé le 22 décembre 2019 à Libreville « par arrêt cardio-respiratoire, des suites d’un traumatisme crânien par arme à feu », a précisé Lambert Noël Matha.

Il avait intégré en 2007  la société Satram en qualité de matelot. Un an après, il obtenait le diplôme de Capitaine 500 UMS délivré par l’Institute of maritime technics.

« Il a perdu la vie par l’expression de la barbarie, de la lâcheté qui se sont invitées aux abords de nos côtes », a tonné le ministre d’État, condamnant à nouveau « avec la plus grande énergie » l’acte de piraterie maritime ayant coûté la vie au jeune capitaine du Tropic Down avant de promettre que « force restera à la loi ».

Le désormais  « capitaine courage » laisse derrière lui,  un enfant et une veuve. L’enquête, ouverte le jour même du drame, suit son cours.

 

Jean 1er

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