Journée internationale de la femme : les oubliées du 8 mars

Comme chaque 8 mars la communauté internationale à l’instar du Gabon célèbre la journée internationale des droits des femmes. Or une catégorie d’entre elles se sentent oubliées par ladite journée

En effet certaines gabonaises passe le 8 mars dans leurs activités quotidiennes. Loin des cérémonies officielles et des conférences débats. Elles se définissent comme les oubliées de la Journée internationale de la femme. Ce sont des serveuses, des commerçantes, des nounous ou des femmes au foyer……

De Libreville, Akanda ou à Owendo et même dans tout le Gabon, elles sont nombreuses ces femmes qui ne se sentent pas impliquées par l’organisation de cette fête du 8 mars. Pour elles, la journée de la femme n’est destinée qu’aux femmes fonctionnaires, aux femmes politiques aux femmes de grandes renommées.

« Je gagne quoi dans la fête du 8 mars. Si je ne viens pas vendre je vais manger quoi. Pour moi le 8 mars c’est uniquement pour les femmes fonctionnaires, c’est seulement elles qui ont le droit de rester à la maison et être payées à la fin du mois », témoigne une vendeuse du marché Mont Bouet.

Et une dame de ménage d’ajouter : « bien sûr que je sais qu’aujourd’hui c’est la fête du 8 mars, mais j’ai déjà ma journée de repos. Si je m’absente en dehors de ma journée mon patron la déduirait de mon salaire ».

Cet avis est partagé par Maguy 40 ans, 5 gosses et femme au foyer. Elle affirme ne pas être intéressée par cette journée. Selon elle, ses taches ménagères, s’occuper de sa maisonnée sont plus importantes que cet événement festif des femmes. « Je sais que la fête du 8 mars signifie la fête des femmes, mais je ne peux pas me permettre de la célébrer car je dois nourrir mes enfants et m’occuper de ma famille », explique t-elle.

La célébration de l’édition 2023 du 8 mars intervient alors que notre pays est l’un des trois pays les plus avancés en matière d’égalité femmes-hommes en Afrique subsaharienne.

Un résultat qui n’est autre que le fruit de l’engagement tenu du président de la République, Ali Bongo Ondimba en décrétant les années 2015-2025  » Décennie de la femme » avec comme ricochet l’accession des femmes aux plus hauts postes dans les instances de la République.

Mieux encore, le chef de l’Etat avec le concours de la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba et de sa Fondation pour la famille, mettent tout en œuvre pour promouvoir d’avantage les droits de la femme et de réduire les inégalités entre les femmes et les hommes. D’où 3 projets ont été déposer par le gouvernement à l’assemblée nationale dans le cadre du programme << Gabon Égalité>> afin qu’aucune femme ne soit laissée pour compte, quelque soit son statut social, sa famille politique ou religieuse encore moins de par son ethnie.

Clemy

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