Depuis plusieurs années, l’Agence nationale des bourses et stages du Gabon (ANBG) fait face à une dette s’élevant à de centaines de millions envers les écoles supérieures privées. Cette situation préoccupe de plus en plus les acteurs du milieu éducatif. Pour certaines institutions, cette dette date de 4 à 5 ans.
Malgré ce déséquilibre financier, les écoles continuent d’accueillir des étudiants boursiers de l’État et aujourd’hui des agents stagiaires de la fonction publique. Cependant, cette générosité ne peut se poursuivre indéfiniment. Les établissements sont en difficulté. Ils peinent à assurer leur fonctionnement quotidien et à maintenir un niveau de formation satisfaisant.
L’État, en tant que partenaire privilégié de ces écoles, se doit de régulariser cette situation. Les retards de paiement impactent directement l’éducation des apprenants. Les enseignants et le personnel administratif se trouvent également dans une précarité grandissante.
Il est impératif que les autorités compétentes agissent rapidement pour résoudre ce désagrément. L’avenir des étudiants et la pérennité des écoles supérieures sont en jeu. Une solution est attendue dans les plus brefs délais, pour préserver l’intégrité du système éducatif gabonais.
L’heure est à l’action. Les écoles et les étudiants méritent un soutien ferme de l’État pour garantir un enseignement de qualité. Ne laissons pas les promesses sans suites. Le temps presse pour mettre fin à cette crise.
Clemy
