Les transporteurs en commun dictent leur loi!

Les tarifs des taxis sont de plus en plus élevés dans certaines zones de la capitale gabonaise. Les chauffeurs affichent 300 fcfa à 400 fcfa , pour des courtes distances. La population est en colère et les décisions prises par la tutelle tardent à être appliquée.

A Libreville, les taxis n’en sont pas à leur première hausse de prix. C’est le cas de ceux là faisant le trajet Charbonnages- Derrière la prison de même que ceux faisant le sens Charbonnages-IAI.

Le client est facturé selon le bon vouloir du chauffeur sans aucune grille préétablie. Le même parcours peut être facturé différemment à l’aller qu’au retour. La plupart des chauffeurs transporte un passager de 200 fcfa allant à 400 fcfa. Au retour, le prix est différent. Les chauffeurs ont pour prétexte les embouteillages ou le prix du carburant qu’ils jugent toujours aussi cher.

D’autres par contre , notamment ceux empruntant le sens Charbonnages- échangeur Nzeng-ayong se justifient par les travaux dans cette voie qui perturbent la circulation.

Interrogés, certains clients pensent que le gouvernement doit prendre ses responsabilités et trouver une solution au problème qui ne date pas d’aujourd’hui. Les chauffeurs sont du même avis et formulent même des doléances. « Le gouvernement doit faire quelque chose pour nous les chauffeurs, ainsi on pourra faire un geste pour nos passagers. Les documents de transports nous coutent chers, sans oublier les contrôles intempestifs des agents municipaux et des forces de l’ordre.  je ne peux pas dépenser autant et transporter les clients à un prix dérisoire qui ne me rapporte pas ».
Pour Doukouré, chauffeur de taxi depuis 10 ans, « Si on veut une baisse des tarifs de taxis, il va falloir organiser le secteur du transport comme c’est le cas au Sénégal comme en Côte d’Ivoire, il y a des syndicats de chauffeurs de taxis qui luttent non seulement pour la cause des chauffeurs mais qui fixent des prix pour les différentes zones ».Comme Fred Tsinga,  plusieurs usagers n’espèrent plus de grands changements. « La situation actuelle avec les taxis et les clandos n’est pas normale, mais les grands patrons ne réagissent pas parce qu’ils sont tous propriétaires de taxis et de clandos. Ils préfèrent nous appauvrir encore plus, pour s’enrichir d’avantage grâce aux taxis qu’ils ont, au lieu de baisser les prix de ceux-ci », s’est -il insurgé.

La rédaction

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