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Libre propos de Hugues Mbadinga Madiya: la nomination de Nourredin Bongo Valentin, une autre expression de l’égalité des chances!

Depuis quelques temps, une certaine opinion publique relayée par quelques mouvements et activistes s’enflamme au sujet de la nomination de Monsieur Noureddin BONGO VALENTIN, le fils du Président de la République, aux fonctions de coordonnateur général des affaires présidentielles.

A entendre les arguments émis, il apparaît le sentiment désagréalable que le Président de la République n’aurait pas le droit de nommer son fils ou ses proches à des fonctions aussi prestigieuses. Etre fils ou proche parent du Président de la République serait il un handicap tel que ceux qui sont éligibles à ce statut familial n’auraient pas le droit comme tout autre citoyen gabonais d’être appelés à contribuer au développement du Gabon ?
Cela devrait nous amener à nous interroger de la sorte. Quel pays voulons-nous construire avec de tels a priori ? En quoi la nomination de Noureddin BONGO VALENTIN serait elle contraire à nos lois ? Nous avons déjà assisté par le passé à la nomination de fils du Président à des fonctions tout aussi sensibles. Sous d’autres yeux aux Etats Unis, en Europe, ces exemples sont légions. Des fils de dirigeants ont bel et bien été nommés à des postes très sensibles au vu de leurs compétences.
Au Gabon, Depuis 2009, le Président de la République s’est illustré en nommant aux plus hauts emplois des gabonais, des jeunes venus de toute part, indépendamment de leur religion, de leur région ou de leur classe sociale, à la seule condition qu’ils soient compétents. Et c’est cela en notre sens, l’Egalité de Chances. Pourquoi son fils ne saurait pas lui aussi bénéficier d’une politique qui a apporté à autant de gabonais, dès lors qu’il a reçu la confiance du Chef de l’Etat ?
Quelles que soient nos opinions et nos divergences, nous devons savoir raison garder et préserver nos lieux communs, ces faits qui nous unissent et font de nous des gabonais, frères et sœurs. Ces lieux communs sont le développement du pays, la lutte contre la pauvreté, la consolidation du vivre ensemble, la paix et le rayonnement de notre pays. Comme tous les gabonais, Noureddin BONGO VALENTIN sera jugé au pied du mur à l’aune des actes qu’il posera dans les fonctions qui sont les siennes. Le juger avant c’est émettre des jugements de valeur et s’adonner malheureusement et encore une fois à la politique politicienne, toutes choses qui n’intéressent pas nos compatriotes.

 

H.M.M

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