Le samedi 19 octobre 2019 dernier, la chambre de commerce de Libreville a servi de cadre d’échange, pour les leaders du mouvement des femmes de Destinées et les associations des femmes qui militent en faveur des violences faites sur mineurs.
L’objectif de cette rencontre était de rassembler d’une part un maximum de volontaires, d’associations, et d’ong qui milite dans la lutte contre les violences sexuelles faites sur mineurs et d’autre part pour déterminer le plan d’action à cours, moyen et long terme du mouvement afin de stopper ce phénomène qui au fil du temps prend des proportions inquiétantes dans notre pays.
Ce mouvement des femmes de Destinées prône des valeurs telle que le sens de la motivation, de la détermination, de l’ambition. Il entend être la voix des sans voix afin de dénoncer aux yeux du monde ce qui se fait dans le secret comme l’explique ici l’une des participantes » Pour éradiquer cette pandémie d’ un autre âge qui se fait même parfois au sein des ménages il faut briser l’interdit et osé en parler au lieu de choisir la voix du silence. Car de tels actes traumatisent à jamais la jeûne fille abusée sexuellement « .
Selon la présidente de la plateforme de défense des droits de victimes sexuelles, Scholastique L. Ayoli LETSINA, l’idée recherchée est de pérenniser leurs actions afin d’impacter les générations futures. Surtout, faire que ce phénomène des violences sexuelles ne soient plus monnaie courante au sein de notre société. Et que les auteurs de ces actes immoraux soient punis afin que tous ceux qui envisageait les faire puissent avoir peur.
C’est un combat louable initié ici par la plateforme des femmes de Destinées né dans la foulée de l’affaire de la petite WALLY qui a défrayé la chronique dans les réseaux sociaux. Et maintenant si l’état apportait un encadrement législatif réglementaire tout en accompagnant financièrement ce mouvement au grand bien de celle là qui ont déjà été victime de ces violences.
Anthony