Ambiance électrique au Lycée Technique Omar Bongo. Dans l’après-midi du 30 mai 2025, l’amphithéâtre s’est rempli comme jamais. Officiels, enseignants, élèves, artistes. Tous rassemblés pour une même cause, celle de redonner du sens à l’éducation.
Le lycée a lancé sa première édition des Journées culturelles. Une réussite totale. Organisation fluide. Sécurité assurée. Public conquis.
« L’éducation ne se limite pas à la salle de classe. Elle commence à la maison. Elle passe par la culture. »
La journée a été marquée par un message fort. Celui du Secrétaire général de la coopérative, Danick Moundounga.
« Trop d’élèves sont perdus. Ils écoutent la rue. Pas la famille. On doit les ramener à l’essentiel. »
C’est dit. L’école seule ne suffit plus. Il faut rappeler les valeurs. Reconnecter les jeunes à leurs racines.
Dans la salle, le Secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale. Présent pour soutenir. Et saluer l’initiative..

Puis, le moment fort. L’entrée d’Annie Flore Batchiellilys. Artiste. Légende. Voix de l’âme gabonaise.
Elle n’a pas seulement chanté. Elle a transmis. Elle a parlé aux cœurs.
« Elle a apporté plus que de la musique. Elle a offert un message », confie le proviseur.
Les élèves ont écouté. Les regards ont changé. L’émotion était là. Vraie. Profonde.
Le LTNOB trace une nouvelle voie. Celle d’une éducation complète. Qui mêle savoir, culture et identité.
« On veut tout jumeler : apprentissage, enseignement, famille et tradition », a conclu M. Bekale.
Depuis son arrivée à la tête de l’établissement, M. Bekale Be Ntoutoume imprime sa marque. Clarté, rigueur, sécurité, respect. Et désormais, ouverture culturelle.
Le lycée change. Lentement. Mais sûrement. Parce qu’il est conduit par un homme de terrain, engagé, visionnaire.
Ce n’était pas qu’un événement. C’était un manifeste. Celui d’un lycée qui refuse le déclin. Qui veut croire en ses jeunes. Et qui choisit de bâtir sur ses traditions pour affronter l’avenir.
Rendez-vous est déjà pris. Mai 2026. Pour une nouvelle édition. Encore plus forte. Encore plus ancrée.
Clemy
