Opération libérer les trottoirs : entre répit et incertitudes !

Malgré la bonne volonté des autorités municipales à  libérer des espaces anarchiquement occupés,  la problématique des sites de relogement des commerçants restent préoccupante.
Combien de fois,  les agents municipaux n’ont -ils pas chassé les commerçants sur les trottoirs ou dans les carrefours de la capitale ?  Ici à  Libreville la nouvelle équipe municipale voudrait que le tableau change. Mais les habitudes sont là.  Certains louent cette vision de l’hôtel de ville,  la plus part s’y refusent, la critique.
Aujourd’hui la circulation des piétons est fluide,  les espaces libérés montre un Libreville nouveau où les voleurs à la tire ne pourront plus agir allégrement.
Ceci dit, lorsque l’hôtel de ville de Libreville décide du déguerpissement ou de la casse sans préalablement indiquer ou recenser les commerçants pour trouver des points de relogement des personnes déguerpis, doit-on comprendre qu’il agit pour le chef de l’État ou contre sa politique dans un contexte de crise sociale et économique?
Après ce déguerpissement, la mairie ira t-elle jusqu’au bout ou reproduira t-on l’exemple Passé où les commerçants délogés reviendront petit à petit pour s’y installer définitivement avec l’aide des agents municipaux véreux.
C’est donc dire que l’opération libérez les trottoirs et les occupations anarchiques c’est bien.  Mais sur la question du relogement de ces commerçants qui se sont investis des années durant beaucoup sont tentés de répondre qu’il n’en serait rien.
À l’exemple de ceux du charbonnages dont le principal élément d’une catastrophe annoncée  serait la question du marché prévu derrière la cité BGFI,  au niveau du cimetière  d’Ambowé. Cette problématique est difficile et délicate du fait qu’il y aurait à la fois des réalités politiques et pécuniaires. Mais également des émotions des commerçants victimes de la casse.
Le maire devrait donc, dans une moindre mesure se pencher sur cette affaire du marché de charbonnages concédé à  un partenaire suisse.  Sachant que les riverains avaient été dédommager pendant la mandature de Jean François Ntoutoum Emane et que les corps avait été exhumé  et stocké  au cimetière de Lalala.
Qu’en est il aujourd’hui ?  Où sont les signataires ?  Il serait urgent à  l’hôtel de ville de revisiter cette affaire et de prendre les décisions qui s’imposent…. Affaire à suivre.
La rédaction

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