Le dimanche 15 décembre dernier, une équipe gouvernementale en tête de laquelle, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, le ministre en charge de l’Équipement et des Infrastructures, Léon Armel Bounda Balonzi, et de sa déléguée, Françoise Assengone Obame, qu’accompagnait le directeur général de Colas, Christophe Briges ainsi que le directeur construction de la SAG, Abinash Kumar Bhaiya était s’enquérir de la situation de la route au pk 80, avant le lancement effectif des travaux d’aménagement prévu le lundi 16 décembre.
La route nationale 1 nécessite un aménagement. Il y’a quelques semaines, le chef de l’État signait un protocole d’accord avec la Société autoroutière du Gabon (SAG), pour que cette route soit aménagé de Libreville jusqu’à Franceville. Vu l’urgence sur l’axe Pk 59 /Pk 80, le gouvernement a paraphé le 13 décembre dernier avec la Société autoroutière du Gabon (SAG) et Colas, un contrat pour la réhabilitation de cette zone dans les plus brefs délais.
Ledit contrat stipule que c’est la SAG, détentrice d’une concession de 30 ans avec l’État gabonais pour la conception, l’aménagement, le financement et l’entretien de la RN1 et de la RN3, dans le cadre de la Transgabonaise, qui engage la société Colas, spécialisée dans la construction et l’entretien d’infrastructures de transports et d’aménagements urbains.
Dans les faits, Colas interviendra sur l’acheminement du matériel, le traitement des points noirs les plus déformés ou boueux, afin de rétablir rapidement le trafic. Et la réparation des situations d’urgence incombe à la SAG. La durée des travaux sera de trois mois en attendant ceux de grande envergure prévus au mois de juillet 2020.
« Aujourd’hui l’État a pris des dispositions pour que les usagers circulent en toutes saisons. Colas va s’installer et commencer les travaux d’entretien. Les travaux d’envergure quant à eux viendront immédiatement après. Le calvaire des usagers va bientôt terminer » a expliqué le ministre, Léon Armel Bounda Balonzi.
Ce ne sera donc pas un feu de paille mais le début d’une solution pérenne.
Jean 1er
