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Presse et maturité !

Il en fallu du temps avant que le plus grand nombre comprenne le choix du chef l’état à la personne de Rose Christiane Ossouka RAPONDA pour diriger la politique gouvernementale en ces temps moroses dûs à la crise du pétrole à laquelle s’y ait ajouté la crise sanitaire. Et il n’est pas sûr que cela suffise à briser l’indifférence du reste de la communauté et d’une certaine presse à la solde de ceux là dont la haine viscérale est au-dessus de la réalité.

Les titres surréalistes à l’endroit de la cheffe du gouvernement dans certaines presses rappellent ceux de l’affaire de EGCA-SATRAM . Le journal numerique le scalpel du 12 mars 2021, dans ses lignes, nous relate que  » deux membres  l’Organisation patronale des médias (OPAM) sont devenus les chiens de garde des familles Aziz Moustapha et Tarik Jakhoukh chacun usant de mots plus fort que l’autre pour soutenir la posture de son camp dans cette affaire judiciaire qui opposent les deux hommes d’affaire dans l’affaire Satram contre espèces sonnantes et trébuchantes  »

Le même journal rappele que  » cela n’est un secret pour personne que ces deux médias couvert d’appartenir et selon leurs propres mots à la presse « Libre et indépendante » se livrent régulièrement à des prises de positions motivés par l’argent,  cependant c’est la première fois que les deux confrères se voient défendre les intérêts de deux clients opposés. Cela aurait été une honte pour le monde de la presse gabonaise s’il ne s’agissait pas du modèle économique de nombre de ces médias  »

Et pour finir le scalpel s’interroge sur  » le message de paix de l’article de l’un des journaux qui appelle les deux frères à fumer le calumet de la paix serait-il une tentative déguisé pour retrouver d’autres confrères à la soupe d’Aziz Moustapha à l’instar du media qui aujourd’hui prend maladroitement pour cible dans sa titraille, la cheffe du gouvernement.

Quelles que soient les convictions, les attaches et les émotions la presse doit rester neutre avec recul et lucidité. L’opportunité lui ait donné d’informer la grande masse , c’est dans cette qualité que ce mesure le professionnalisme, la maturité.

Plutôt que l’invective….il est bon de revenir sur le travail accompli et celui à venir. Des dossiers clairs et précis. Des faits rien que des faits.

Loin de disputer les raisons objectives ou subjectives du mouvement des agents du Re-Ndama, mais on ne peut manquer de relever le titre de cet article  » les agents du Ré-Ndama livrés à la précarité sous le regard du «globe-trotteur» Ossouka Raponda  » qui jette un doute profond sur la bonne foi de son auteur.

Le fait en lui-même n’est pas condamnable. Il est normal pour tout journal de choisir son angle. Mais là où la chose devient choquante, c’est lorsque ces mêmes médias utilisent leur tribune pour se vendre au préjudice de certains haut cadre de l’administration ou de la population en quête des informations justes et vraies.

Accusations sans fondements, publication des articles diffamatoires à l’encontre des représentants de l’autorité de l’état. Ce n’est plus du journalisme libre de s’exprimer mais dans le respect des faits et des principes journalistiques.

Edouard Dure

 

 

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