Prison centrale de Libreville : Les prisonniers en mode nettoyeurs de fosses septiques avec des seaux d’eau

Selon l’ONG SOS Prisonniers ce 13 juillet, le milieu carcéral serait en phase d’une réalité tristement vécue actuellement par les détenus à savoir la “déshumanisation de l’être humain”.

Cette déshumanisation de l’être humain qui serait arrangée, planifiée. Parce ce que comment comprendre, fustige SOS Prisonniers, que les détenus de la prison centrale de Libreville soient amenés à vidanger les fosses septiques du pénitencier avec les mains et des seaux d’eau ?
Doit-on, à travers ces agissements de la part des geôliers, que le prisonnier n’a plus droit à sa dignité humaine? Est-ce que, en faisant travailler ces individus, ils ont seulement pensé un seul instant à la santé et les conséquences qui vont avec avant de les obliger à évacuer les fosses septiques de la prison centrale communément appelé au “sans famille”

Au regard de ce traitement, tout porte à croire que le prisonnier n’a plus de dignité et que même sa santé, les gardiens de prison n’en ont rien à faire. Une situation qui devrait interpellé les autorités sur le traitement absurde que subient ces hommes, femmes et jeunes locataires de ces lieux.
Dans un récit de Gabonrevies voici les faits: ≪Sur les 18 quartiers de la détention (droit commun), chaque quartier dispose d’une fosse septique et de 10 éléments, avec 2 seaux en plastique amarrés avec de longues cordes. C’est avec ces seaux que le détenu plonge dans la fosse, remplie de la matière fécale… et met les déjections dans les seaux pour aller reverser cela au caniveau. Chaque détenu fait 30 tours dans la fosse avec ses seaux, sans gants ni bottes, ni aucune autre protection≫, confie SOS Prisonniers à Gabonrevies.

Dans cet univers carcéral, c’est tout un monde organisé. Il y aurait même des maires pour chaque quartiers comme Libreville pour chaque arrondissements. Il y’a une hiérarchie. Et à l’intérieur de chaque hiérarchie, il y a des chefs appelés des maires comme l’était Leandre NZUE à l’hautel de ville de Libreville.
Certaines personnes disent même que des détenus reverseraient de l’argent aux maires à fin de rendre son quartier propre. Sans blague, alons y savoir qui est maire et qui sont ceux qui travaillent à la place des maires. Car au dernières nouvelles, les maires de chaque quartiers et leurs collaborateurs, n’ont pas été compté dans la vidange des fosses septiques. Le comble c’est que, après avoir été traité de cette façon inhumain, les prisonniers n’ont pas d’eau. Une affaire qui doit interpellé les autorités afin de trouver une solution. C’est d’ailleurs, l’objectif de l’ONG SOS Prisonniers, qui compte bien dénoncer ce comportement de la part des geôliers aux autorités compétentes.

MAKazhaï

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