Trafic d’Ivoire : un présumé trafiquant interpellé à MITZIC

« Apôtre », de son vrai nom, Jean Baptiste ESSONO MBA, Gabonais âgé de 24 ans a été interpellé en possession de deux (2) pointes d’ivoire à Mitzic, chef-lieu du département de l’Okano, dans la province du Woleu-Ntem, le 28 octobre 2021.

Le présumé trafiquant, agent dans une société de gardiennage, était depuis un moment suspecté de trafic d’ivoire. Des soupçons qui vont être confirmés au travers une alerte donnée par une source sur une possible transaction d’ivoire à Mitzic. Informés, les agents se sont constitués en une équipe mixte et mettre en place une opération conjointe des agents de la Direction Générale des Recherches et de la Délégation Provinciale des Eaux et Forêts du Woleu-Ntem avec l’appui de l’ONG Conservation Justice afin de procéder à l’interpellation du présumé trafiquant.

Arrivés à Mitzic aux environs de 09 heures du matin, les agents ont remarqué la présence suspecte d’un individu portant un sac vert sur le lieu indiqué. Le suspect a aussitôt été interpellé. Les agents de la Direction Générale des Recherches ont saisi son sac à dos et découvert deux (2) pointes d’ivoire brut. Durant son interrogatoire, Jean Baptiste ESSONO MBA a affirmé avoir ramassé les deux pointes d’ivoires au bord d’une rivière dans son village (Ayon) sur la route de Sam. Il est actuellement en garde-à-vue dans les locaux de la DGR d’Oyem.

Il tient lieu de rappeler qu’au Gabon, toute détention et toute tentative de commercialisation d’ivoire peuvent entraîner de stricts sanctions. C’est ce à quoi est exposé Jean Baptiste ESSONO MBA qui sera certainement transféré et déféré devant la formation spéciale du Tribunal de Libreville avant d’être placé sous mandat de dépôt. Il risque jusqu’à dix (10) ans de prison ferme et une amende égale au quintuple de la valeur de la saisie, conformément aux dispositions de l’article 338 du Code Pénal.

L’éléphant, qui joue un important rôle dans le maintien de la biodiversité, est toujours la cible des braconniers et des trafiquants d’ivoire. Chaque année, en Afrique centrale, les trafiquants infligent de lourdes pertes d’éléphants pour fournir son ivoire sur le marché noir.

La rédaction/ source CONSERVATION JUSTICE

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