Par Mme Jennifer Nupsia Mayombo épouse Kangouna
Conseiller Directeur de l’Information Gouvernementale
La journée mondiale des droits de la femme célébrée le 8 Mars de chaque année, nous offre l’opportunité de célébrer les progrès accomplis par les femmes gabonaises, tout en prenant pleinement conscience des défis qui demeurent à surmonter.
Toutefois, dans notre quête de l’égalité et de la reconnaissance des droits des femmes, il en est un qui demeure trop souvent négligé : celui de la culture et de la beauté.
Au Gabon, le dernier concours de Miss Gabon remonte à 2015, et depuis lors, aucun événement d’envergure n’a été organisé. Bien que plusieurs initiatives privées telles que Miss Tourisme, Miss Ronde ou Miss Eben aient émergé, il est plus que jamais nécessaire de rappeler que les femmes gabonaises ont le droit légitime de concourir sur la scène internationale, aux côtés de leurs homologues des autres nations, dans le domaine de la beauté.
Pendant toute la période de transition, cette question a été mise en retrait, mais aujourd’hui, avec un ministère de la Femme nouvellement institué et une femme à la tête du ministère de la Culture, il est impératif de restaurer la place de la femme gabonaise dans la société et de lui rendre sa dignité.
Valoriser sa beauté, sa culture et son identité n’est pas un simple acte symbolique, mais un acte de fierté nationale, une reconnaissance de son rôle essentiel au sein de notre communauté.
L’association Défis de Femmes, détentrice des agréments pour Miss Monde et Miss Univers, représente une occasion précieuse de redonner vie à l’élection de Miss Gabon, permettant ainsi à nos jeunes filles de rayonner sur la scène internationale. Nous avons la capacité et la légitimité de faire aboutir ce projet.
Redonnons à la femme gabonaise sa voix, sa dignité et son éclat.
L’industrie de la beauté constitue un secteur puissant, porteur d’immenses opportunités. Elle est un domaine où se rencontrent des talents variés, unissant leurs savoir-faire pour offrir des services d’une qualité inégalée. Styliste, créateur, couturière, mannequin, coach, éducatrice sportive, cuisinière, maquilleuse, coiffeuse, esthéticienne… chacune à sa place, enrichit ce secteur en pleine effervescence.
En développant cette industrie, nous ne nous contentons pas de mettre en valeur la beauté et le savoir-faire gabonais, mais nous créons également des emplois pour de nombreux jeunes et adultes.
L’industrie de la beauté peut ainsi devenir un levier stratégique pour lutter contre le chômage, en offrant une multitude d’opportunités professionnelles accessibles. Ce secteur dépasse les métiers traditionnels, car chaque acteur contribue à la création d’une dynamique d’emploi durable, en soutenant les artisans, créateurs et professionnels qui œuvrent dans l’ombre pour donner vie à la beauté.
Car la véritable beauté d’une nation ne réside pas uniquement dans la richesse de son territoire, mais dans la valorisation de celles qui la composent.
La rédaction