Une odeur avarié dans nos plats!

Produits avariés, dates de péremption trafiquées, chaîne du froid non respectée : même les bonnes adresses de la capitale sont prises la main dans le sac. Les brigades de contrôle ont fait mouche. L’affaire sent très mauvais !

 

Cette fois, il ne s’agit plus de boutiques de quartier, de restaurants populaires ou de stocks aux origines douteuses. Le 14 novembre, une mission conjointe de l’Inspection générale municipale et du parquet de Libreville vient frapper aux portes de plusieurs établissements de la capitale. Et non des moindres. Les équipes conduites par le procureur Olivier N’Zahou et Armand Dagraca Tchiembo ont dans leur collimateur, le Re-Ndama, le Radisson et le géant de la distribution surgelée SanGel. Rien que des adresses au-dessus de tout soupçon et qui vont s’avérer dans la plus totale illégalité.
D’après les procès-verbaux, deux de ces établissements présentent de graves infractions à la réglementation en matière de conservation, de stockage et plus grave encore sur les dates de péremption des produits destinés à la vente. Les équipes ont de ce fait pratiqué la saisie des marchandises, en vue d’analyses plus complètes et de la conduite d’une enquête.

 

Ces conditions de conservation mises à part, les deux équipes soupçonnent également la possible falsification de documents et des manipulations au niveau de l’étiquetage. Il semble que des contradictions (grossières) soient apparues entre les dates de réception de la marchandise et celles indiquant une dernière mise en vente, beaucoup trop éloignée de celle du conditionnement.
Face à ces multiples zones d’ombre, il semble que l’une des adresses se soit refusée à ouvrir ses portes aux agents municipaux et judiciaires. Le responsable de la structure aurait même menacé de faire jouer ses connaissances au ministère de l’Intérieur et de la Justice. Menace dont beaucoup se demandent si elle n’était pas à l’origine de la nomination, quelques jours plus tard, du procureur comme avocat général à Franceville.

 

Faux ou vrai, toute fois les populations demandent également que les plus hautes autorités en tête desquelles le chef de l’État, encouragent d’avantage, Armand Dagraca, l’inspecteur général municipal et Léandre Nzue, le maire de Libreville à poursuivre ce type d’initiative pour le bien être de tous.

Édouard Dure

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