UOB: halte aux commerces installés sans autorisation !

Le commerce informel a envahi l’Université Omar Bongo et les responsables s’en alarme. Pour mettre fin à cette occupation illégale des espaces et des pratiques commerciales illicites, il y a à peine quelques temps, l’UOB a procédé au déguerpissement et à la démolition des commerces installés de façon anarchique. Une initiative qui suscite la controverse.

Le « grand coup de balai » donné par l’autorité universitaire pour débarrasser « le temple du savoir » de ce type de commerce s’adresse aux épiceries et aux cybercafés.

Du côté de  »l’interro », la véranda qui est le lieu de repos et de travail des étudiants, c’est le cybercafé  » moov » en face de l’infirmerie, le cybercafé juste derrière celui là en allant vers  » la maison de l’étudiant  » et les épiceries qui s’y trouvaient ont été détruits.

Le cybercafé derrière le bâtiment  »campus » qui était devenu « la propriété » des étudiants en communication pour le simple fait qu’ils y trouvaient facilement leurs fascicules n’a pas été épargné. Pourtant tout autour, d’autres cybercafés tels que ceux qui l’encadraient n’ont pas été touchés et continuent leurs activités en toute quiétude.

<<Nous avons eu un contrat avec le ministère de l’éducation nationale>>, confie le responsable d’équipe de  »Maya service » qui a ajouté :<< ils ont un projet qui vient de la présidence, mais je ne peux pas vous en dire plus>>. 

Ces commerçants ont-ils obtenu des autorisations de l’autorité administrative?  Certains d’entre eux ont voulu engager un  » bras de fer », affirme le chef d’équipe Maya service, qui ajoute que de nombreux déguerpis ont des contrats. Cependant, il y a à peu près 5 mois de cela, tous ces commerçants avaient été avertis.

Les commerces installés sans autorisation posent un certain nombre de problèmes. Le premier problème est juridique: qu’est-ce qui est d’usage ? Qu’est-ce qui est légal ? Qui donne l’autorisation ? Le second problème est économique : dans quelles conditions autorise-t-on l’emprise commerciale au sein de l’université ? Pour quels avantages pour les étudiants ? qui régule lorsqu’il y a écart ? Quelle est l’instance qui sanctionne? Finalement, nous nous retrouvons devant un problème général de la complexité du « temple du savoir ».

En parallèle à ces questions de régulation, il y a les premiers concernés : les étudiants. Mais les autorités universitaires ne prêtent pas souvent l’attention à leurs doléances.

Betinice-mouss

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