La trêve sociale signée à la DGI , la semaine écoulée ne souffre d’aucune contestation. Pour Gabin Otha Ndoumba, le directeur général des impôts, la sérénité dans son entité va permettre à son équipe d’atteindre les objectifs qui lui ont été assigné par la hiérarchie. Et la signature de cet accord avec les 3 syndicats qui composent l’inter syndical des impôts s’inscrit dans cette perspective.

Avant le calme, il faut discuter. Poser des balises. Tracer un chemin. Cette trêve sociale conclut entre, Gabin Otha Ndoumba avec les syndicats est une première. Elle marque la période de 3 ans durant laquelle les syndicalistes s’engagent à privilégier le dialogue et le travail en lieu et place de la grève. Elle intègre notamment un cadre de discussions inclusives DGI partenaires sociaux.

En participant à cet accord, l’inter syndicale dont fait partir le SPI, entend travailler ensemble, main dans la main avec la direction générale afin d’améliorer de manière significative le rendement des régisseurs d’autant plusque la DGI a toujours payé le plus lourd tribu lors des mouvements de revendications.

Lesquelles mouvements sont essentiellement axés sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents, ainsi que la régularisation des situations administratives (intégration, reclassement après stage et le respect des engagements en matière d’émoluments ).

Retour donc à cet accord qui était loin de se limiter à la seule cessation des grèves sans tenir compte des suggestions de l’intersyndicale. Ainsi, le texte prévoit l’intégration des agents en poste depuis plusieurs années, parfois 15 ans et le reclassement des agents sortis d’une formation ou d’un stage, comme l’a énuméré, Jean Parfait Misso, porte parole de l’Intersyndicale.

A noter que, les recettes fiscales représentent plus de 75% des ressources propres de l’Etat. Et les grèves à répétition un véritable manque à gagner. Le retour à l’accalmie au sein de la DGI était donc imperatif. Chapeau au directeur général, Gabin Otha Ndoumba….

Clemy