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Espoir et perspectives de développement pour les PME gabonaises !

L’état a annoncé le début du processus d’apurement de la dette due aux entreprises locales, dans les plus brefs délais. Soit près de la moitié de la dette intérieure à régler.

Pour un montant total de 4,887 milliards de francs CFA, 216 PME gabonaises, détentrices de créances inférieures à 100 millions de francs CFA, vont voir leurs dettes soldées très prochainement. Ce qui représente 46 % des créanciers intérieurs.

Tous les secteurs économiques sont concernés : génie civile, BTP, adduction d’eau et forage, biomédical, services informatiques, service de sécurité, formation, transport, mobilier, textile, restauration, hôtellerie, maintenance automobile et alimentation générale.

Ici il est question des entreprises à jour d’un point de vue fiscal et social, légalement constituées, ayant une dette reconnue par les services compétents et dont les travaux ont été livrés, mais surtout que ces travaux aient été jugés conformes au cahier des charges.

Pour ce faire les experts du ministère de l’Economie et des finances, ont préalablement déterminé le montant global de la dette intérieure puis défini les modalités d’apurement de celle-ci. Ce travail a débouché sur des modalités d’exécution en deux (2) segments :le Segment 1 pour les petites créances, et le Segment 2 pour les autres créances.

« Cette opération intervient dans le cadre de la stratégie du ministère de l’Economie et des Finances pour apurer la dette intérieure. Il était question d’abord de déterminer le stock réel global de la dette intérieure puis de définir les modalités d’apurement ».explique un cadre du ministère de l’économie et des Finances.

Et d’ajouter que « L’apurement de ces créances se fera rapidement en deux temps. D’abord celles inférieures à 50 millions de francs CFA, qu’on appelle le segment 1, puis celles égales ou inférieures à 100 millions, qui relève du segment 2 ».

Une décision largement saluée par les responsables d’entreprises et qui a le mérite de soigner l’image du pays. En ce sens qu’elle va améliorer le climat des affaires et l’attractivité des investisseurs.

Le pays envoie donc là un nouveau signal fort aux entreprises et aux investisseurs après avoir adopté en juin une loi de finances rectificatives considéré comme la plus sincère et la plus équilibrée de ces dix dernières années.

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie mis en place par le ministre de l’économie et des Finances, Jean Marie Ogandaga marquée par la volonté de l’etat à purger dans les meilleurs délais l’ensemble des dettes contractées par lui.

On peut dire qu’en ce temps de crise sanitaire, cette opération va permettre de relancer l’économie avec en plus la création d’emplois et surtout la richesse. Un véritable espoir pour les entreprises et une perspective pour le développement du pays.

Éthan de Sillon

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