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Finam les comptes sont bons!

Depuis quelques temps des interprétations sur le licenciement de 19 agents de la financière africaine de micro projets (Finam) sont sur toutes les lèvres. Et de dire FINAM aurait rencontré quelques difficultés financières. Mais cela n’est pas le cas. Tant mieux pour elle. Il fallait bâtir sur du solide. Être en phase avec les recommandations du ministère du travail et de la commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC). Ce qui est le cas désormais. Le chantier ne fait donc que commencer.

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Depuis sa création dans les années 2000, le chantier était important, l’attente tout autant et le défi à la Hauteur de l’ambition. C’est à dire, le financement des PME /PMI et la toute petite entreprise pour développer l’activité économique et l’autonomisation des populations. Si l’initiative était bonne, elle allait rencontrer quelques recadrages en 2018. D’abord par le ministère du travail puis par la commission bancaire de l’Afrique centrale, selon l’évolution du secteur financier. Il fallait donc mettre en application les nouvelles modalités d’emploi de la main d’œuvre étrangère au Gabon et équilibrer le niveau de revenus des activités à celui des bénéfices à travers la création d’une valeur ajoutée propre à l’entreprise.

Pour répondre à ces exigences du ministère du travail et aux recommandations de la COBAC, le conseil d’administration  s’était réunit  pour  définir le niveau qui devrait impacter chaque compartiment de charges. Il a donc été décidé de l’annulation de certains baux commerciaux et du licenciement de 19 agents dont 3 chefs de services selon les procédures de la loi en vigueur en matière de travail au Gabon.

Pour mieux comprendre ce qu’il en est, il faut remonter sur l’importance du rôle joué par la COBAC. Il y’a près de 3 ans des milliers d’épargnants avaient été floué par un établissement de micro finances non agréé. Au même moment, une autre institution avec près de 2300 clients et près de 400 millions de dépôts avait été fermé par le gouvernement pour infraction à la réglementation en vigueur. D’ici et là des faillites ont également été enregistré dû à des manipulations de l’argent des clients par des administrateurs.

Pour mettre un terme à ces situations déplorable, la COBAC a procédé à la réforme des textes réglementaires, relatifs aux conditions d’exercice et de contrôle de l’activité de la micro finance approuvé par l’Union monétaire de l’Afrique centrale en septembre 2017 et mis en vigueur depuis le 1 et janvier 2018.

Rien de solide ne se construit sans de bons outils. Depuis lors, la COBAC a commencé à baliser le terrain. Sa mission est de planifier et de superviser le secteur de la micro finance. En d’autres termes, appliquer à une surveillance constante et dynamique plus strict de ses agréés. C’est donc dire qu’une entreprise en bonne santé peut anticiper des difficultés économiques et licencier certains salariés pour y parer. L’adaptation des évolutions en matière de microfinance répond à ce critère. Et non l’annonce d’une quelconque faillite.

Pendant cette période du processus de licenciement, la FINAM devra concevoir et mettre en place une politique appropriée visant à contribuer davantage à l’effort du gouvernement en vue d’une bancarisation de masse des populations aussi bien dans les bassins géographique, économique et même culturel du Gabon.

Jean 1er

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