Ce 19 mars, le ministre de l’économie, de la prospective, et de la programmation du développement , chargé de la promotion des investissements publics et privés, Jean Marie Ogandaga a lancé les travaux de l’atelier de la revue à mis parcours du document de stratégie pays ( DSP 2016-2020) et de la performance du portefeuille de la banque africaine de développement au Gabon en présence du représentant de la BAD au Gabon, Robert Masumbuko. Cet atelier de haut niveau va s’articuler sur l’appui à la diversification économique à travers le développement des infrastructures et l’amélioration du climat des affaires et l’appui à la stratégie de développement humain.
Depuis sa nomination comme ministre de l’économie, Jean Marie Ogandaga n’a jamais caché l’importance qu’il donnait à booster autant le secteur public que le secteur privé. Si l’appui de la BAD vise à transformer l’Afrique avec des projets formulés en 5 priorités dénommé » hight 5″ le ministre de l’économie souhaite la réalisation urgente de certains projets attrait notamment à l’adduction d’eau, à l’amélioration du réseau routier et à un meilleur accès aux soins de santé des populations. En sa qualité de gouverneur pays de la Banque africaine de développement, le membre du gouvernement a également exhorté de la BAD qu’il densifie les financements dans le secteur privé, mais aussi dans certains projets structurants du gouvernement, ainsi que dans le social.
Au 19 février 2019, le portefeuille national des opérations du DSP se composait de trois appuis budgétaires, quatre projets au secteur public et deux autres au secteur privé. Le montant total des engagements de la Bad à ce jour est d’environ 670 millions d’UC (536 milliards de francs CFA) correspondant à 630 millions UC pour les prêts au secteur public et 40 millions pour le secteur privé. Un déséquilibre que Jean Marie Ogandaga demande à être rectifié. «Comme vous pouvez le constater, c’est disproportionné et j’aimerais qu’à l’avenir, nous rééquilibrions ces chiffres avec au moins la moitié pour le secteur privé. Ce qui permettrait à notre secteur privé d’avoir des prêts à long terme, car aujourd’hui nous subissons la dictature du court terme mis en place par les banques», a t-il dit.
Le problème est posé. Il convient maintenant de trouver des pistes de solutions. Le membre du gouvernement opte pour une maîtrise parfaite des procédures de la BAD, afin que des solutions concrètes à plusieurs problématiques soient trouvées non seulement au sortir de cet atelier mais à long terme,« nous ne maîtrisons pas souvent les procédures et nous ratons des projets de financement importants. Ou alors, nous nous retrouvons à long terme avec des projets sans financement», a déclaré le ministre de l’économie gabonaise.
Le socle est là il convient de l’examiner, l’améliorer. A l’issu des travaux un plan d’amélioration des performances de portefeuille sera validé entre la BAD et les autorités du pays.
La rédaction
Robert Masumbuko (représentant de la BAD au Gabon)