Les PME/ PMI sont les actrices importantes pour booster notre économie. Leur donner une nouvelle opportunité, le ministre Hugues Mbadinga Madiya en fait une priorité.

Quand on évoque la question sur  tous les jeunes formé en création d’entreprise au Gabon dans le cadre des différents concours de plans d’affaires avec l’ANPI et la banque mondiale, Hugues Mbadinga Madiya ne cherche pas a éviter le sujet. Il se veut plutôt convainquant et rassurant. Pour lui le constat est là. « Depuis 2016, le nombre de PME est en décru. On est passé de 52 mille en 2016 à  36000 aujourd’hui. Cela peut se justifier par les effets de la crise qui ont  une grande part de responsabilité. Entrainant ainsi une Perte de marché et  le retard au niveau paiement des PME.  A présent nous sommes sorties de la zone rouge et l’économie devra repartir. Donc avec ce nouveau cycle nous comptons donner une nouvelle opportunité aux Petites et moyennes entreprises ».

Et quand on sait que les PME et PMI sont sensées représenter 80% du PIB. Ce qui n’est pas le cas. Ce manque de potentiel a ses raisons. L’accès au financement et à l’accompagnement sont difficiles. Sur ce chapitre le membre du gouvernement compte doubler d’effort. « Je sais que tous les instruments ne sont pas disponibles. Il y’a les problèmes liés aux fonds de garantie, aux  fonds d’amorçage. Les efforts avaient été faits par l’État avec par exemple la création du fonds okoumé.  Aujourd’hui nous comptons  doubler d’efforts. Et nous y travaillons » a-t-il expliqué.

Les autres centres d’intérêt de l’intervention du ministre du Commerce ont porté sur le  partenariat avec la Finam pour le financement des coopératives et les mécanismes de lutte contre la pauvreté dans notre pays. Pour le membre du gouvernement la vraie pauvreté est dans la tête. L’état à lui seul ne peut lutter contre la pauvreté au travers des subventions, Il faut que les gabonais puissent s’efforcer d créer de la richesse chacun dans son domaine de prédilection. Et le rôle du ministère est de les accompagner. On note dans ce domaine  des avancées au niveau du gouvernement à travers  l’adoption de la loi qui organise l’artisanat. L’idée ici est de valoriser les 1000 artisans que compte notre pays ainsi que leurs activités. Une autre avancée, le projet de la création de la chambre des métiers en partenariat avec la chambre de commerce  qui lui est en gestation.

Revenant sur  la signature de la Convention-cadre entre le ministère du commerce avec la Financière africaine de micro projets (FINAM), Hugues Mbadinga Madiya est claire. « Pour moi il faut vulgariser cet instrument laissé par mon prédécesseur parce-qu’ il est mis à la disposition d’un certains nombres de coopératives et de mouvements associatifs gérés par mon département. Et encourager ces coopératives à utiliser ces moyens qui offrent des financements supplémentaires. A terme, les bénéficiaires devront servir de  modèles et démontrer ainsi que ces activités sont un moyen de lutter contre la pauvreté, en créant des revenus avec lesquelles ils se prennent en charge ».

Clemy