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Léonie Andjayi et le savon 100% produits naturels locaux!

Le propos ne souffre d’aucune restriction. Pour Léonie Andjayi, il y’a des opportunités d’entreprendre au Gabon. Son savon Wally existe de par cette conviction. Il suffit d’y croire et d’essayer.

A en croire certains, l’époque n’est que morosité et déprime. Le moral en berne, découragé. Chapeau donc à ceux qui refusent ce méchant cliché. A l’exemple de Léontine Andjayi cadre moyen à la BEAC.

De son enfance dans le Haut Ogooué au village Ayanabo à Okondja. Léonie Andjayi a retenu l’essentiel. Le goût de la nature << j’aime le bien être, tout ce qui est naturelle j’adore>>, répond t- elle à la question d’où lui vient son goût à la nature.

Et comme les choses vraies se partagent, elle s’est associée avec ses filles également convaincus, pour former une coopérative familiale agricole.

Cette coopérative familiale aujourd’hui transforme des produits naturels locaux en savon. Dans un coin cuisine à don domicile, on y trouve des savons à base d’huile de palme, d’huile d’olive, d’huile de coco, de kinkeliba, de papaye, de caolin rouge…

La saponification à froid, réaction selon laquelle les corps gras sont dédoublés en acide gras et en glycérine ne dure qu’un mois pour la majorité des produits en dehors de certains comme les huiles d’olive qui mette un an avant utilisation.

Dans cette activités des difficultés, il n’en manque pas. Le problème d’emballage, la cherté des produits locaux à transformer, les difficultés dans la chaîne d’écoulement des savons ou encore l’aide de l’État qui ne viendrait pas. Dans un regard franc, Léonie le réaffirme << l’État a dit qu’il ne vienne pas en aide aux personnes particulières. Et le FNAS lui ne s’occupe que des personnes à faible revenues. Mais c’est difficile de réaliser un tel projet avec ses fonds propre>>.

Aujourd’hui la direction générale de la lutte contre la pauvreté et le FAO accompagnent les coopératives. Mais il en faudra encore d’avantage en terme de formation, de matériel et surtout de financement de projets.

Le cadre moyen de la BEAC, lui compte s’investir bien au delà. Être sur le marché de l’international est son ambition, << ma vision est d’avoir une savonnerie agricole au Gabon et sortir du pays pour que tout le monde découvre le savon Owally( beauté en langue Obamba) avec ses multiples verrues tant comme désinfectant, unifiant du teint que illuminant, nourrissant de la peau.

Le chemin est long certes, difficile et parfois semé d’embûches. Pour Léonie Andjayi, en plantant le bon grain la terre ne saurait tromper. Il suffit d’y croire et d’y essayer.

Édouard dure

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