<< Impact des activités du groupe Olam sur l’économie du Gabon entre 2010 et 2017>>, c’est la thématique de l’étude rendu publique ce mardi 29 mai par l’économiste Mays Mouissi avec l’appui du secrétaire exécutif de Brainforest, Marc Onna Essangui dans un hôtel de la place.
De 2010 à 2017, période choisie par l’orateur, il ressort que le géant Olam sur le plan social soit le premier employeur du secteur privé dans le pays.
L’étude révèle la création par le groupe singapourien de près de 17000 emplois. Soit 3000 dans la zone économique de Nkok. Un résultat qui aura permis un net recul du taux de chômage à 1,9%. C’est par cette valeur qu’Olam se positionnerait donc le premier employeur privé grâce à son secteur agricole Olam palm, après l’administration publique.
De par son rythme de recrutement, l’étude prévoit sur les périodes de 2018 à 2022, que le secteur privé formel comptera plus de salariés que le secteur public, et ce pour la première fois depuis l’indépendance du pays.
Sur le plan économique, l’étude rapporte que la contribution du secteur agricole d’Olam s’est accrue dans la formation du produit intérieur brute ( PIB) de 30%. Celle de l’industrie de 193%, celle de l’Agro industrie de 40% et enfin celle des transports de 34%.
En claire, selon l’étude le groupe Olam a contribué sur le plan national en 2016 à la formation du PIB à hauteur de 295 milliards de FCFA. Et par ricochet à une valeur ajoutée sur l’économie du pays de 3,6% du PIB, soit 8311 milliards de FCFA en devise et 5% du PIB hors pétrole brut et service pétrolier, soit 5895 milliards de FCFA.
En somme, l’étude note les résultats macro-économiques du géant Olam très encourageant, évoluant dans l’ordre de 1,4%, 0,9%, 2,3% respectivement pour les secteurs agricole, bois et minier.
Jean 1 er