2018 s’en est allé. Et 2019 prend place, justement c’est le temps idéal pout faire le bilan dans nos régies financières, bien sûre selon les missions et les objectifs fixés pour chaque direction.
Dans cet environnement à caractère sensible du faite des flux financiers qui y circulent il est souvent difficile, voir impossible pour les hommes de médias d’avoir accès aux informations même les plus banales d’entre elles, sans au préalable l’exigence d’une autorisation de la tutelle.
Malgré tout, notre regard c’est porté sur deux entités qui ont attiré notre attention. Le bureau central du port central commercial d’Owendo et celui nouvellement créé de GSEZ.
Au cour de nos investigations ici et là mais également grace aux informations émanentes des populations et de leurs interrogations le bureau central du port commercial d’Owendo aurait largement atteint les objectifs escomptés par la tutelle en terme de prévisions budgétaire, tant dans la loi des finances initiale que rectificatif soit selon certaines indiscrétions un montant de près de 200 milliards de recette pour l’exercice de l’année 2018 contre 172 milliards prévues.
Or qu’en est il du bureau de douanes GSEZ,lorsqu’on sait que ce bureau n’a pas été pris en compte dans les objectifs annuel de performances? L’intérêt de cette question est également porté sur les bureaux de l’arrière pays à l’exemple de celui d’Oyem qui chiffrerait selon certaines sources à près de 600 millions de nos francs, au regard du trafic dû à sa proximité aux frontières.
Cependant chez bon nombre de gabonais une interrogation ressort, celle de savoir le pourquoi le bureau de douane du GSEZ s’est il approprié les activités d’export à travers le news Owendo international port, diminuant ainsi au maximum les activités du centre des douanes d’Owendo. Comment donc comprendre qu’une structure qui en 2016 avait près de 7 milliards de déficit et 19 milliards en 2017 qui aujourd’hui malgré la crise qui persiste a largement dépassé ses objectifs,l’on puisse la retirer ses prérogatives au détriment d’une structure dont on ignore ses objectifs et son apport dans les caisses de l’État qui aujourd’hui par le dynamisme du patron de l’économie tente de remonter la pente par la mise en place d’une politique rigoureuse de la gestion des finances publiques et une relance de l’activité économique ? Cette question a donc tout son sens…
La rédaction