C’est sous la présidence du ministre de l’économie, Jean Marie Ogandaga que se sont tenues les assises du comité monétaire et financier national du Gabon hier mardi au siège national de la banque des états de l’Afrique centrale ( BEAC). Il a été question essentiellement d’apprécier les tendances des indicateurs macro économique et envisager les perspectives de l’année en cours.
Dans ce sens le gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli a noté les signes d’une croissance économique pour l’année 2018 dans le cadre du Gabon. Selon lui, » au Gabon le taux de croissance va varier entre 1,9 et 2%, suivant la source de prédictions » et de relevervune bonne résilience des banques gabonaises face à la crise.
Le gouverneur de la BEAC qui elle a pour rôle principal de conduire la politique monétaire des états membres s’est vu ravis de ce que les réserves du Gabon soient soutenables. Une soutenabilité qui écarte par ricochet le risque de menace pesé sur notre position extérieure. Toute chose qui porte à croire que les efforts initiés par le gouvernement au travers des mesures pour la réduction du train de vie de l’État en vue de la relance de l’économie devraient porter leurs fruits.
On note également des efforts de consolidation budgétaire au niveau des états membres, du rapatriement des avoirs, du suivi des transferts à l’extérieur et notamment des efforts mener par les mesures prisent de façon collectives au niveau de la CEMAC, mais aussi l’aide des partenaires multilatéraux au développement.
Le ministre de l’économie a quant-à lui exprimé sa volonté à poursuivre des réformes dans le secteur hors pétrole notamment celui du bois, de la production énergétique et de la construction des infrastructures routières lesquels constituent aussi bien un levier important pour la croissance attendue en 2018 que l’agroalimentaire et l’économie numérique. » Notre secteur hors pétrole devient un secteur très revigoré qui tire l’économie. A titre d’exemple, le Gabon devient exportateur net de l’huile de palme, avec l’entrée de devises substantielles. Le plus difficile n’est pas de redémarrer la croissance mais de tenir dans la durée. D’où l’importance de poursuivre les réformes » a conclut le ministre de l’économie.
Jean 1er