Affaire Sangel/IGM : les produits impropres à la consommation au coeur du conflit!

Depuis l’opération de contrôle des produits avariés diligentée conjointement par l’hôtel de ville et le parquet de Libreville et dont certaines structures se sont vues remonter les bretelles pour la mauvaise conservation ou l’écoulement des produits avariées auprès des consommateurs, l’une d’elles notamment Sangel qui fait dans l’import export ne s’est pas encore remis.

La convocation à l’endroit de la personne de l’inspecteur général municipal il y’a quelques semaines à la direction des affaires économiques et financières de la police judiciaire porte à le croire.

On se doute bien que le géant Sangel veuille tant soit peu redorer son image. A commencer par celle de la mauvaise qualité et la mauvaise conservation de certains produits retrouvés dans ladite structure lors de l’opération en question qui avait débuter dans les hôtels huppés de la place, restaurants, des super marchés, des géants dans l’import et export de l’Agro alimentaire.

Or c’est justement sur ce point que le bât blesse. Sangel selon certaines sources accuserait l’inspecteur général municipal de n’avoir pas respecté les procédures au-cours du contrôle.

Accusation qui pose tout de même quelques questions. Si l’argumentaire tient de l’objet de la mission, le propos tient difficilement la route. D’une part Sangel n’était pas la seule grande structure à avoir subit ce contrôle. Ensuite les contrôles étaient faites de façon inopinés et sous l’autorité judiciaire du parquet de Libreville laquelle à le mandat de diligenté une opération avec l’entité de son choix en sa qualité de ministère public. Quand à l’inspecteur général municipal, il agissait dans le cadre réglementaire de ses missions régaliennes en tant que représentant de l’institution de l’hôtel de ville de Libreville dont le maire revêt le costume de premier magistrat.

Justement à ce propos, beaucoup se sont étonnés qu’une convocation soit adressée à l’inspecteur général municipal exerçant dans le cadre de ses fonctions et non à l’institution qu’il représente qu’est la mairie de Libreville. Alors que la majorité des  gabonais saluaient ces contrôles et les encourageaient vivement afin que de l’ordre soit mis dans ces grandes structures qui ne pensent qu’à leur profit au détriment des produits avariés qui peuvent arriver dans les assiettes des consommateurs.

Le chef de l’État l’avait dit , qu’il ne serait heureux que lorsque les gabonais seront heureux. C’est dans cet optique que la mairie de Libreville de par son bras séculier qu’est l’inspection générale municipale lutte  quotidiennement pour le bien être des populations notamment dans le cas d’espèce qu’il n’y ait plus des produits avariés dans nos plats .

N’y a t-il pas là  » anguille sous roche  » à porter plainte contre la personne d’Armand Dagraca , l’inspecteur général municipal ? Que deviendraient les consommateurs et l’autorité de l’État si les opérateurs économiques géants soient ils dictaient leurs lois?

Vivement que la justice prenne le dessus et que l’affaire Sangel/ IGM serve de leçon aux opérateurs qui ne s’arrimeront pas aux règles et aux procédures prévues selon les textes sur le territoire national…

Édouard Dure

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