Panique totale au quartier Rio, dans le 3eme arrondissement de Libreville, le mercredi 20 juin. Pour cause, un corps sans vie d’une jeune en décomposition très avancée a été découvert par les populations et les étudiants de l’Institut Universitaire des Sciences de l’organisation ( IUSO). Selon le communiqué du ministère de l’intérieur.
Alerté, les services de police judiciaire et scientifique ainsi qu’un substitut du procureur de Libreville se sont rendus sur les lieux. Le communiqué explique << au constat de la découverte macabre dans cette zone dépourvue d’éclairage public, il s’est agit d’un individu de race noire et de sexe féminin, la vingtaine révolu, complètement dénudé et allongé sur le dos , le corps en décomposition très avancée. Non loin de là, ont été découverts une écharpe et un sac contenant des effets scolaires et une carte d’étudiant, le tout répondant au nom de Moussavou Bouanga Jarina Carmen étudiante à l’Institut Universitaire des Sciences de l’organisation ( IUSO) >>.
Les habitants du quartier Rio vivent dans une insécurité totale , cela malgré qu’ils soient à quelques mètres de l’unité spéciale d’intervention de la police, selon un riverain tenu dans l’anonymat << je vie ici depuis longtemps, à quelques mètres où a été retrouvé le corps. Nous sommes victime de jour comme de nuit de vol, de braquage, de viole et voilà de meurtre. Tout juste à côté de l’USI>>
S’agissant de la jeune dame retrouvé morte, le communiqué a donné quelques éléments << le numéro de téléphone de la présumée victime a été donné à la police qui a aussitôt appelé en présence du responsable de l’IUSO. L’étudiante dont le nom correspondait aux effets retrouvés sur les lieux a décroché et a dit se trouver actuellement dans la province du haut Ogooué puis a reconnu avoir été victime d’une agression avec violence aux feux tricolores de STFO il y’a quelques semaines, agression au cours de laquelle elle a perdu son sac…>>.
Le communiqué indique par ailleurs que les étudiants de l’IUSO qui ont brièvement manifesté en dressant des barricades sur la voie publique ont été dispersé par la force publique >> mais également que << sur instruction du procureur, le corps a été inhumé au cimetière de Lalala dans le cinquième arrondissement de la capitale>>.
Édouard dure