Depuis le vendredi 15 juin, l’affaire est sur toutes les lèvres. Dans les maisons, au marché, les maquis ou encore les transports en commun. L’histoire du vol de deux fœtus au centre hospitalier universitaire de Libreville ( CHUL) fait grand bruit. Face à cette situation, la direction générale de l’hôpital a tenu à rassurer les populations sur le renforcement des procédures de sécurité tout en déplorant le malheureux incident.
Dans un communiqué signé du directeur général, Eric Augustin Baye, le CHUL reconnaît avoir reçu aux urgences gynécologique une jeune fille de 17 ans, pour douleurs pelviennes et saignements sur 4 mois et demi d’une grossesse gémellaire.
Le document révèle ainsi que << pendant la période de surveillance de la patiente, les deux fœtus ont été conditionnés et déposés par l’équipe de garde dans le box d’accouchement sur la table à langer à côté de la patiente>>. Et que c’est << au moment du transfert de la patiente vers le service de gynécologie que sa famille va réclamer les deux fœtus>>. A partir de cet instant, panique totale, la disparition des fœtus a été constaté.
Dans la même lancée, le communiqué révèle < que alerté, une fouille systématique, certes infructueuse a été réalisée dans le service et sur le circuit de traitement des déchets hospitalier>>.
La direction générale a alors annoncé avoir saisi la police judiciaire pour enquête. Et ce même jour le personnel de garde du service concerné ont été les premiers à être auditionné.
Ce premier cas selon la direction générale, fait paraître tout de même les maux décriés par les populations suite aux comportements laxistes ou déplacés de certains hommes ou femmes en blouses blanches. Un serment d’Hippocrate qui aujourd’hui se confond à celui des hypocrites.
Toute fois l’hôpital déplore l’incident parvenu et rassure les patients sur le renforcement des procédures de sécurité au sein de l’établissement.
Jean 1 er