Vague d’interpellation de certains hauts cadres de la république: le peuple réclame une justice impartiale!

L’enquête sera longue, les interpellations continuent. Le lundi 19 novembre dernier, l’ex procureur de la république, Olivier N’zahou était le premier à évoquer la piste de malversations financière…. Sans donner plus de détails sur l’identité des mises en cause et le degré d’implication de chacun. Cela devrait se comprendre suite au respect de la présomption d’innocence ainsi que pour celui du secret de la procédure judiciaire.
Un jour plus tard, le premier ministre, chef du gouvernement se montrant un peu plus loquace  au-cours d’une déclaration. Selon lui  il n’y a pas de chasse aux sorcières. Alors que Plusieurs sites d’informations ont fait état de l’interpellation de Renaud Allogho Akoué, ex patron de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), Ismaël Ondias Souna ex DG de la Société Équatoriale des mines (SEM) passé également par la Caisse de stabilisation et de péréquation (CAISTAB), du DGA de Gabon Oil marketing (GOM), Jeremy Ayong, ainsi que de l’interpellation d’Hermann Nzoundou Bignoumba, patron de la Caisse de dépôts et des consignations (CDC), la banque de l’État.  Tous ou pour la plus part proche de l’ancien directeur de cabinet du président, Brice Laccruche Alihanga et membres influents de l’AJEV.
Malgré la voix autorisé du procureur de la république et celle du premier ministre , d’aucun voit là une sorte de vendetta ou règlement de compte.   » Comment comprendre par exemple que l’ex DG de la CNAMGS , Renaud Allogho Akoue a été interpellé devant ses anciens collaborateurs à son bureau à la veille de sa passation de charge. Comme s’il y’a là un désir d’humiliation, de punition à l’endroit de ce cadre ? S’interroge un compatriote.
Et le jeudi dernier, le site jeune Afrique a annoncé l’interpellation , de Ike Ngouoni,  porte parole de la présidence et conseiller en communication du chef de l’État, par les services spéciaux de renseignements. La semaine dernière la direction générale de recherche interpellait Lionel Diambou , conseiller de l’ancien directeur général de la GOC,  sauf que n’étant ni signataire, ni ordonnateur de crédit par son statut, son interpellation va demeurer toutefois l’une des principales zones d’ombre de l’enquête. Lever ainsi quelques interrogations auprès des populations.
Édouard Dure

 

 

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *