Après l’élection présidentielle controversé d’août 2016 dernier, le chef de l’état Ali Bongo Ondimba a initié un dialogue politique en réponse à la crise post électorale qui prévalait.Débuté il y’a deux mois, deux phases ont animé cette grande messe. La phase citoyenne avec la participation de la société civile, des organisations syndicales, des jeunes et la phase dite politique que prenait part la majorité au pouvoir et une partie de l’opposition étant donné que Jean Ping, candidat malheureux à la dernière présidentielle a refusé d’y participer. Ce mercredi s’est tenu la plénière d’adoption du rapport final et la signature de différents actes. A terme quelles mesures, pour quelles décisions?
C’est très tard dans la nuit du mercredi au jeudi que les délégués de la majorité et ceux de l’opposition ce sont accordés sur les principaux points de divergences et passés ainsi à l’ordre du jour. A l’éclairage de la lecture des dits rapports, les scrutins politiques se feront désormais en deux tours et les mandats renouvelables. De la présidentielle qui demeure à 7 ans, à celui des députés d’une durée de 5 ans jusqu’à celui des élus locaux. La cours constitutionnelle quant à elle a subit certaines réformes. Au niveau structurel, les membres auront un mandat unique de 9 ans et seront nommés par le président de la république (3), le sénat(1), l’assemblée national(2) et le conseil supérieur de la magistrature(3). Et en terme de mission, elle sera essentiellement basée sur le règlement du contentieux électoral. Autres réformes annoncées, celui du ministère de l’intérieur. qui ne participera plus à l’organisation des élections. la tache incombera totalement à la commission électorale muée en centre gabonais de l’élection(CGE) dont la prérogative est d’administrer et gérer toutes les élections politiques au Gabon mais aussi d’y annoncer les résultats. Le conseil national de la démocratie s’est vue également consolidé ses missions jusqu’au mandat des membres qui s’étendront à 4 ans.
Au terme de la remise du rapport au chef de l’exécutif ce 26 mai, les conclusions seront transmises à l’assemblée nationale pour adoption en texte de lois.
A.N.M