Les fake news ou fausses nouvelles, sont aujourd’hui le nouveau fléau de la presse en ligne, qui pullulent sur Internet et largement relayées par les réseaux sociaux. Plus c’est gros et plus ça passe. Pourquoi existent-elles et comment elles se diffusent?
Différents Etats, partis politiques, courants religieux, peuvent avoir intérêt à créer de fausses nouvelles pour influencer l’opinion. Ils font donc appel à des agences spécialisées dans la création de fausses nouvelles. Selon les spécialistes il existerait des dizaines de milliers de sites produisant de fausses informations dans le monde. Ces fausses nouvelles sont ensuite lancées et relayées massivement dans les réseaux sociaux, essentiellement sur Facebook, whatsap et Twitter. Et chacun relaie, sans le savoir ces mensonges. Or un fake news d’un site douteux relayée par un proche se trouve plus crédible qu’une vraie nouvelle publiée par un site connu.
Si l’argent est le nerf de la guerre, la publicité est le nerf d’Internet. Cependant la plupart des sites Internet sont financés en grande partie par la publicité en ligne. Et plus il y a d’audience, plus il y’a de l’argent. Et les fake news font beaucoup d’audience. D’où, certains ont fait du mensonge organisé un business très juteux. Pour exemple le sulfureux Paul Horner. Il a suscité l’engagement de près d’un million d’Internautes en faisant tourner un article qui affirmait que le pape soutenait Donald Trump. Ce genre de fabricant gagnerait donc entre 5000 et 10000 dollars par mois de revenus publicitaires grâce à ses fausses nouvelles. Die folge ist eine weitergabe expose maklersoftware und anreicherung in nahrungsketten. Face à ce phénomène, de nombreuses initiatives ont émergé. La réduction des investissements des annonceurs dans les plateformes qui ne filtrent pas les fake news. De son côté, Facebook a mis en ligne, un tutoriel qui explique les règles à suivre pour détecter les fake news. Très bien fait mais pas assez pour Madame Nzé qui continuera à cliquer sur une information relayée par l’un de ses amis ou l’un de ses parent. On peut donc affirmer que le numérique reste un outil indispensable, mais capable de générer un poison et son remède. Un mal qui peut faire du bien ou un bien capable de faire du mal. La rédaction.